Ça y est ! Eric Zemmour est officiellement candidat à l'élection présidentielle de 2022. Le polémiste a annoncé sa candidature le mardi 30 novembre 2021. "J'ai décidé de me présenter à l'élection présidentielle", a-t-il annoncé dans une vidéo qui compte aujourd'hui plusieurs millions de vues sur Youtube. Eric Zemmour dit vouloir "sauver" la France qui "disparaît" et s'adresse aux Français "chassés de l'intérieur" qui se sentent "étrangers" dans leur "propre pays". Une vidéo aux accents dramatiques dans laquelle apparaissent des personnalités françaises comme l'animateur de "Quotidien" Yann Barthès, le défunt musicien de rock Johnny Hallyday et la journaliste Valérie Trierweiler.
Moins d'une semaine après l'annonce officielle de sa candidature à l'élection présidentielle de 2022, Eric Zemmour a tenu son tout premier meeting de campagne au Parc des Expositions de Villepinte, le dimanche 5 décembre 2021. Pas moins de 13.000 partisans ont répondu à l'appel du nouveau candidat. Alors qu'Eric Zemmour s'apprêtait à monter sur scène pour commencer son discours, le polémiste a été agressé par une personne qui lui a sauté au cou. Il a été immédiatement maîtrisé par le service de sécurité du polémiste, qui a continué son chemin vers la scène avant de commencer son discours. Selon BFM TV, Éric Zemmour a été blessé au poignet. Alors qu'il devrait avoir neuf jours d'ITT (incapacité temporaire de travail), Éric Zemmour a annoncé son intention de porter plainte contre l'agresseur. Ce dernier est actuellement en garde à vue pour "violences avec préméditation". Les raisons de son acte ne sont pas encore connues.
Ce n'est pas la seule agression qui s'est produite le dimanche 5 décembre 2021 lors du premier meeting de campagne d'Éric Zemmour. Une équipe de journalistes de l'émission "Quotidien" (TMC) a été exfiltrée du meeting par le service de sécurité. Selon le journaliste de BFMTV Benjamin Duhamel, qui a observé la scène, la situation serait devenue de plus en plus tendue lorsque l'équipe de "Quotidien" a interrogé des jeunes sur leur présence au meeting. Certains jeunes auraient "mal réagi" et "donné l'impression de vouloir devenir violents". "Le service de sécurité a voulu protéger cette équipe qui a été exfiltrée et mise en sécurité", a ajouté le journaliste de BFM TV.
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