Il est sans doute l'une des personnes les plus légitimes pour juger de ce qu'est devenue la photographie. Jean-Marie Périer, le photographe le plus connu des stars, exerce ce métier depuis longtemps et a observé comment il a évolué au fil des années, notamment avec l'avènement des réseaux sociaux et des smartphones. Ces derniers permettent à tout un chacun de prendre des instantanés qui peuvent donner l'impression qu'une photographie a été prise avec du matériel professionnel, pour ensuite la publier sur son compte personnel et donner l'impression que nous avons toujours exercé ce métier.
Invité dans Télématin, Jean-Marie Périer a répondu aux questions de Thomas Sotto et Julia Vignali sur sa passion pour la photographie et son évolution. Il a également profité de l'occasion pour parler de son nouveau projet, qui vise à mettre à disposition ses plus grands instantanés afin que les maisons de retraite puissent les accrocher dans leurs établissements. Les personnes vivant dans ces établissements ne doivent toutefois pas s'attendre à des clichés retouchés comme ceux que l'on trouve sur Instagram et autres, ce qui semble particulièrement agacer le fils d'Henri Salvador.
Mauvaise interprétation
Lorsque le photographe a parlé de son portrait immortalisé par Nikos Aliagas, il a voulu aborder le sujet qui le préoccupe. "Je vois un vieil homme qu'on a bien embelli sans retouche", ironise-t-il, avant de préciser : "Car la retouche est possible. Vous avez vu à quoi ça ressemble aujourd'hui ? Sur Instagram, vous appuyez sur un bouton et vous rajeunissez quelqu'un de trente ans. Les bonnes femmes, elles sont toutes blanches, elles ont deux trous là, deux trous là, elles ressemblent à des limandes".
Un regret de Jean-Marie Périer qui a visiblement profondément touché Julia Vignali. La compagne de Kad Merad a repris à son compte la remarque de son invité : "J'espère que cela ne m'était pas adressé ? Merci beaucoup". Ce à quoi Thomas Sotto a répliqué de manière très rassurante : "Ah mais non pas du tout, mais enfin !".
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