La nouvelle édition de Koh-Lanta, intitulée "Le totem maudit", fait encore aujourd'hui la une des journaux. Pourtant, les épisodes de l'émission n'ont pas encore été dévoilés au public. En réalité, c'est la participation de François à ce programme qui fait débat. Le pompier de 38 ans fait l'objet d'une enquête pour "homicide involontaire" après la mort d'un collègue dans un incendie dévastateur en 2016 dans le département de l'Hérault.
D'autres pompiers ont également été grièvement blessés. C'est notamment le cas de Lucas Canuel, dont le corps a été brûlé à 40 %. Le jeune homme a également été amputé de dix doigts. "J'ai vu un homme brûler devant moi pendant deux à trois minutes. J'étais comme paralysé par la chaleur. Nous avons été abandonnés comme des chiens à 1200 °C. C'est inhumain", a-t-il avoué au journal Le Parisien. La famille du défunt ne souhaite pas que l'émission (Koh-Lanta, ndlr) soit diffusée", a-t-il souligné.
Récemment, la mère de Jeremy est sortie de son silence sur les réseaux sociaux pour s'exprimer sur le sujet. "Depuis 2016, nous attendons des réponses. Nous savons certaines choses qui laissent un vilain arrière-goût d'injustice concernant la mort de Jeremy. Depuis 2016, aucun deuil n'est possible, car le procès est en suspens. Depuis 2016, la famille est bloquée dans un espace entre passé et avenir", a-t-elle livré en s'appuyant sur le témoignage du pompier blessé sur le plateau de Touche pas à mon poste. "La vie continue, mais un peu de discrétion n'est pas envisagée par le SDIS 34 ni par les personnes concernées... Merci Lucas Canuel pour ton courage, ta prise de parole et tes mots pour Jérémy".
De son côté, la société de production de Koh-Lanta a déclaré qu'elle n'était pas au courant des procédures judiciaires engagées contre François pendant le tournage. Le SDIS 34 (Service départemental d'incendie et de secours de l'Hérault) a déclaré dans un communiqué de presse que "la mise en examen de l'officier dans cette affaire est motivée par ses anciennes fonctions de chef de service formation et ne constitue pas, dans l'attente de la poursuite de la procédure judiciaire, une faute de l'agent qui reste présumé innocent". Affaire à suivre...<p