Des looks toujours uniques, des coiffures qui reflètent sa liberté d'esprit et des pensées parfois très surprenantes, voilà ce qu'est Julie Depardieu. Elle n'a pas peur du regard des autres et mène sa vie comme elle l'entend. Avec sa bouche pleine d'assurance, beaucoup de femmes aimeraient lui ressembler.
Le 25 février dernier, l'actrice s'est confiée sur un sujet très intime dans l'édition du week-end des Échos week-end et a tenu des propos quelque peu déstabilisants. La jolie rousse ne connaît pas de tabous et décide d'expliquer son regard et son ressenti face aux plaisirs de la vie : "Durant mes dix ans d'analyse, je me suis souvent interrogée sur le fameux principe de plaisir, sans jamais vraiment le comprendre. J'ai toujours été choqué par les personnes qui affichent leur bonheur en public. En effet, mes plaisirs, si l'on doit utiliser ce mot, peuvent apparaître comme des douleurs aux yeux de la plupart des gens. Ils sont mélangés à différents sentiments, dont certains sont assez sombres".
Une réponse inattendue de la part de Julie Depardieu, qu'elle explique toutefois par le fait que dans sa famille et pour elle en particulier, "ce n'est pas un sujet évident" de parler de son rapport aux plaisirs. Pourtant, face à une interlocutrice, la fille de Gérard Depardieu s'est sentie obligée d'en dire un peu plus et de lâcher le sujet : "Je passe le plus clair de mon temps à écouter de la musique classique". Un secret qui mérite plus d'explications : "Avant les enfants, mon plus grand plaisir était de courir aux festivals comme celui de Bayreuth. Beethoven est mon dieu, Tchaïkovski me fait pleurer. L'opéra me bouleverse. En fait, je suis assez masochiste, mais seule la musique me procure un sentiment de quasi-extase".
Drôle de façon de voir l'importance des plaisirs, mais une fois de plus, une façon bien à elle. Nul doute que son compagnon Philippe Katerine est sur la même longueur d'onde qu'elle.