Aujourd'hui encore, la pandémie continue d'influencer notre quotidien. En France, l'opinion publique est divisée sur les vaccins. Ceux qui s'y opposent estiment que les différents vaccins proposés par les laboratoires ont d'innombrables effets secondaires. D'autres regrettent le manque de connaissances sur les doses nécessaires. Le vendredi 21 janvier 2022, Cyril Hanouna est revenu sur le sujet dans Touche pas à mon poste.
Il a accueilli Marc Doyer, qui a évoqué le quotidien éprouvant de sa femme Mauricette, âgée de 72 ans. Son état de santé s'était dégradé après qu'elle ait reçu sa dose de vaccin en mai. "Vous savez que nous sommes issus d'une génération de vaccins, donc, comme tout le monde, nous avons été un peu conditionnés. On a commencé à nous faire peur, et quand on nous a annoncé la nouvelle d'un vaccin, on a trouvé que c'était une bonne nouvelle ! Nous y sommes allés en toute confiance !", a expliqué Marc Doyer. Alors que sa femme se sentait parfaitement bien dès la première dose, elle a commencé à se sentir mal quatorze jours après la deuxième dose. "Elle a commencé à ressentir des picotements dans la jambe gauche, elle a eu des vertiges, puis les symptômes se sont aggravés. Assez rapidement, nous sommes allés voir le médecin", a-t-il expliqué.
Marc Doyer, qui s'inquiétait de son état, a très vite pris rendez-vous chez le médecin pour sa femme. "Nous avons fait faire une IRM et le diagnostic est venu très vite, on nous a dit : légères traces d'un précédent AVC. Pourtant, elle n'avait eu aucun malaise, pas de bouche tordue comme on en trouve lors d'un AVC classique.... Puis tout s'est enchaîné. Elle s'est mise à trembler de la jambe et du bras gauches. C'est là que nous nous sommes posés des questions et que nous sommes allés voir un premier neurologue", a-t-il ajouté.
Pour le spécialiste, il s'agissait avant tout d'un problème inflammatoire. "Je lui ai dit : 'Écoutez, elle a été vaccinée il y a deux semaines, vous ne pensez pas qu'il pourrait y avoir un lien ? Et elle m'a posé des questions, quel vaccin, alors j'ai dit à Pfizer quand ? Et puis elle a rédigé une lettre en disant : 'Il faut que vous fassiez une autre IRM avec une injection, parce que je dois voir plus précisément ce qui s'est passé'", a complété Marc Doyer. Finalement, le verdict tombe : Mauricette est atteinte de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. "Je m'en souviendrais toute ma vie, parce que forcément Mauricette était là - à ce moment-là elle pouvait encore parler et marcher - et elle voit qu'il se passe quelque chose et elle me dit : 'Qu'est-ce qui se passe ? Tu me caches quelque chose ?' Et j'avoue que je n'ai pas pu m'empêcher de craquer, parce que la vache folle, on ne peut même pas se battre ! (...) J'ai ma femme devant moi et au fond de moi, je sais qu'elle va mourir (...)", a conclu Marc Doyer non sans émotion.