En mars 2020, alors que le monde du cinéma s'étonnait de la présence du réalisateur Roman Polanski aux Césars et que la polémique enflait sur la nomination de son film "J'accuse", Isabelle Morini Bosc avait révélé en direct dans "Touche pas à mon poste" qu'elle avait été victime de plusieurs agressions au cours de sa vie. "J'ai été excisée pendant cinq ans et violée trois fois, donc j'ai tout à fait le droit de dire que j'aime le film J'accuse", avait-elle déclaré sur C8.
"Ça a duré deux heures... Puis j'ai arrêté mon jogging"
Invitée de l'émission "Chez Jordan" le samedi 12 février 2022, la chroniqueuse est revenue sur le drame qui s'est produit en 2016 alors qu'elle faisait son jogging à Neuilly : "C'était il y a six ans. On m'a ceinturée vers l'arrière alors que je courais. Il m'a emmenée dans un petit bois. Un monsieur qui était marathonien ? J'ai eu beaucoup de chance", a-t-elle affirmé. Isabelle Morini-Bosc a ensuite expliqué que son agression avait duré deux longues heures et qu'elle avait trouvé la force de parler à son agresseur : "J'ai parlementé tout le temps, j'avais énormément de self-control. Manifestement, ce n'était pas un cochon à plein temps, nous avons beaucoup discuté. Cela a duré deux heures ... Puis j'ai terminé mon jogging".
Contre toute attente, la chroniqueuse n'est pas allée à la police pour porter plainte après son viol. "Je n'ai pas porté plainte parce que j'étais souillée [...] Porter plainte pour augmenter les statistiques, ce n'est pas... Et puis, j'ai un défaut, j'ai un excès de compassion. D'une certaine manière, je lui ai pardonné", a-t-elle expliqué. Déjà sur le plateau de TPMP, elle avait expliqué pourquoi elle ne s'était pas rendue au commissariat : "Je n'avais qu'une envie, c'était de rentrer chez moi pour prendre une douche et retrouver mon mari qui revenait de Haute-Savoie".