On ne le dira jamais assez : quand on est témoin ou victime de violences conjugales, il ne faut pas hésiter à manifester. Même si cela a longtemps été tabou, c'est surtout par les médias que les langues se délient, qu'il s'agisse de témoins célèbres ou non.
Malgré son sens de la répartie et sa bonne humeur, que l'on pouvait encore voir dans "Les Reines du Shopping", Lio n'avait pas toujours le sourire. Forte de son expérience, la chanteuse a décidé de devenir un porte-parole de la cause féministe et s'engage également contre les violences faites aux femmes. Cette décision n'est pas anodine puisqu'elle a elle-même reçu des coups de son ancien compagnon, le chanteur Alexis Zad, avec qui elle était en couple à la fin des années 1990.
Alors que M6 diffusera le 29 mars une nouvelle fiction sur le thème de la violence domestique, Lio, qui joue le rôle d'une avocate et qui a elle-même vécu l'enfer avec l'un de ses anciens partenaires, a raconté son traumatisme à la chaîne RTL.
Après avoir porté plainte contre lui, Lio a publié une autobiographie intitulée Pop model, dans laquelle elle évoque la détresse des personnes qui ont subi le même traitement. A l'occasion de la diffusion d'une nouvelle fiction sur M6 le 29 mars dernier, dans laquelle elle joue une avocate, la belle brune était l'invitée de l'émission On refait la télé sur RTL.
A cette occasion, elle a pu présenter Elle m'a sauvée et évoquer son combat avec Eric Dussart. "À chaque fois, honnêtement, je marque un point énorme. Je ne suis plus la même qu'il y a cinq minutes. Je pense que ça reste en fait. Il faut faire avec, parce que c'est tellement traumatisant, et quoi qu'il arrive, ça reste toute la vie. La blessure est toujours là", a-t-elle déclaré dans une première déclaration.
Concernant le tournage, celle qui a lâché une bombe sur Gérard Louvin a ajouté : "Je suis une hyper-motivée. Le tournage s'est déroulé pour moi d'une manière assez douce. J'ai pu capter l'excitation des acteurs. Tout est devenu très concret. Le réalisateur a réussi quelque chose de formidable, il fait vraiment entrer le public dans l'intimité. On le prend vraiment en pleine figure, c'est un uppercut (...) Je sais que ça me bouleverse trop. Et en même temps, il y a quelque chose en moi qui me dit que je ne dois pas lâcher. Ça bouge tellement lentement que tout ce qu'on peut faire, il faut le faire". Cela donne envie de découvrir tout cela.