Mercredi 2 mars, Yvan Colonna a été sauvagement agressé par un détenu de la prison d'Arles, où il était lui-même incarcéré pour l'assassinat lié à une entreprise terroriste du préfet Claude Érignac, commis le 6 février 1998 à Ajaccio. Le jour des faits, le journal Le Parisien expliquait ainsi : "Les faits se sont déroulés dans la cour de promenade lorsqu'un détenu, pour des raisons encore inconnues, a violemment agressé Yvan Colonna à mains nues". Depuis, l'enquête semble avoir progressé et, selon les informations du magistrat Jean-François Ricard publiées dans Libération, "une fois de plus, le fanatisme islamiste est à l'origine d'un crime terroriste dans notre pays".
Une attaque qui a très vite suscité de vives réactions. Pour montrer leur soutien à Yvan Colonna, de nombreux lycéens se sont rassemblés mardi 8 mars devant la préfecture d'Ajaccio. Une manifestation qui a finalement tourné au drame. Pierres, bombes lacrymogènes et flash-balls se sont affrontés lors de cette confrontation. Choquée, la chanteuse Alizée n'a pas hésité à prendre la parole sur les réseaux sociaux pour témoigner de l'ampleur des dégâts.
"Jean-Claude Benedetti, 16 ans, vient d'être transporté par avion de secours à Marseille, à l'hôpital des enfants, pour y être opéré. Jean-Claude a reçu une balle de Flashball en pleine tête, il a été traîné comme un sanglier jusqu'au commissariat sous une pluie de coups de matraque et de rangers, il a perdu connaissance plusieurs minutes avant d'être hospitalisé. Jean-Claude a 18 points de suture et une fracture du crâne", a fait savoir l'interprète du titre "Moi, Lolita" sur son compte Instagram, tout en partageant une photo de la victime. Pour la mère d'Annily et de Maggy, il s'agit d'une véritable "honte". Sur Internet, le jeune homme est soutenu par de nombreux internautes qui pointent du doigt les pratiques barbares des forces de l'ordre et crient au scandale face à un gouvernement inactif.
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