Le monde évolue. En très peu de temps, les réseaux sociaux ont réussi à prendre une place importante dans le quotidien des gens. Alors qu'il y a quelques années encore, Instagram et Snapchat étaient utilisés exclusivement pour envoyer et partager des photos, ils sont aujourd'hui deux plateformes de travail à temps plein pour de nombreux influenceurs du monde entier. Ils sont également devenus de véritables stars. Un changement que Mylène Farmer a du mal à comprendre.
Dans un entretien avec Gala, celle qui a déjà 40 ans de carrière derrière elle n'hésite pas à faire une analyse accablante de cette nouvelle célébrité qui, selon elle, est partie de rien : "Il me semble que la célébrité devrait refléter la reconnaissance d'une œuvre, d'une action par le public. Pas un culte de la personnalité". Selon notre belle rousse, cette nouvelle tendance ne devrait pas durer, car il s'agit avant tout d'un phénomène générationnel qui a une très mauvaise influence sur les plus jeunes : "On fait semblant de vivre un quotidien idéal, envié par une communauté. Mais ce n'est pas la vie. Ça ne me choque pas, mais ça ne m'intéresse pas non plus", avoue-t-elle avant de partager l'une de ses préoccupations à ce sujet : "Le risque est grand pour ceux qui pensent à tort que leur vie ne correspond pas à cette image superficielle de la réalité.
Voir et envier une personne pour sa vie de rêve, pleine de voyages, de loisirs et de richesse, n'est pas une solution pour l'avenir selon Mylène Farmer. Et lorsqu'on lui a posé la question de savoir si elle aimerait devenir influenceuse, la réponse a été claire : "Absolument pas ! Et pour cause : ce qu'elle sait faire et aime faire, c'est vivre à son propre rythme : "J'exerce une activité artistique, j'ai des rendez-vous avec le public et une vie de femme entourée de ses animaux et de ses amis". Grâce à son talent dans la musique : "On confond popularité et célébrité. Je préfère continuer mon chemin pour la reconnaissance de mon travail. Je m'exprime à travers mes textes et j'espère qu'ils toucheront ceux qui les écoutent. C'est une question d'émotions, de peau, de chair et de sang". C'est clair et net.
L'interprète de "Libertine" ne veut en aucun cas critiquer les influenceurs qui gagnent aujourd'hui leur vie grâce aux réseaux sociaux, mais préfère malgré tout croire en un monde normal qui sera bientôt de retour.