Dix-sept femmes ont porté plainte contre Patrick Poivre d'Arvor, dont huit pour viol. Au total, au moins vingt-sept femmes ont témoigné dans la presse ou devant la justice contre l'ancienne star du JT de TF1, dont deux étaient mineures au moment des faits présumés. L'affaire PPDA continue de faire couler beaucoup d'encre.
Dernièrement, Mediapart a diffusé une émission exceptionnelle réunissant pour la première fois une vingtaine de femmes accusant l'ancien compagnon de Claire Chazal de violences sexuelles et de harcèlement. Et récemment, France Télévisions a annoncé à l'AFP que l'ex-journaliste n'assurerait plus la voix off de l'émission "Une maison, un artiste", qui sera rediffusée cet été sur France 5.
L'émission "Touche pas à mon poste" est revenue sur cette affaire. Le chroniqueur Nicolas Pernikoff a tenté d'expliquer le comportement de Patrick Poivre d'Arvor, qui nie les faits et reste présumé innocent, et a donné un avis tranché sur la star. "Je pense qu'il est dans une autre dimension. Dans sa tête, il est toujours cet homme puissant qui est acculé par ces 26 femmes. Son comportement est anormal, c'est une maladie, une pathologie (...) Je trouve cela terrible", a-t-il déclaré.
L'ancien directeur des programmes de France Télévisions, qui est récemment revenu sur son passé de chauffeur de Mylène Farmer, a ensuite conclu : "Quand on parle de la problématique de la prescription, ce n'est pas possible. Nous parlons de personnes qui ont été violées et qui vivent avec, certaines depuis 20 ans. Je pense qu'il est impossible que cette affaire soit classée. Comment peut-il, aujourd'hui, survivre à cela, c'est incroyable".