"L'ancienne porte-parole de "Génération Identitaire" est agressée à son domicile et s'en prend aux "non-blancs", ce qui rend furieux les chroniqueurs de "TPMP".

"L'ancienne porte-parole de "Génération Identitaire" est agressée à son domicile et s'en prend aux "non-blancs", ce qui rend furieux les chroniqueurs de "TPMP".

Thais, l'ancienne porte-parole de Génération Identitaire, était à l'affiche de "Touche pas à mon poste" jeudi dernier. Quelques jours après avoir été agressée à son domicile, la jeune femme est venue témoigner de cet événement traumatisant. Mais ses propos ont déclenché une grande polémique sur le plateau du talk-show...

C'est une histoire terrible que Thaïs, l'ancienne porte-parole de Génération Identitaire, a racontée jeudi soir dans l'émission de Cyril Hanouna. La jeune femme a été agressée à son domicile par un homme qui voulait utiliser son téléphone portable. Sous la contrainte, Thaïs lui a laissé son téléphone portable. Mais celui-ci ne s'est pas arrêté là. Alors qu'elle avait peur d'une agression sexuelle, l'homme a voulu la forcer à l'embrasser. En larmes et tremblante, Thaïs a raconté cette histoire incroyable et sordide ce soir sur la scène de "Touche pas à mon poste". Lorsque la jeune femme a expliqué les origines tunisiennes de son agresseur, le ton est rapidement monté sur scène. Et pour cause, l'ancienne porte-parole de "Génération Identitaire" a tenu un discours choc.

"Il y a environ un an, j'étais à ce même endroit sur la scène de 'Balance Ton Post'. J'avais donné un chiffre : 63 % des agressions dans les transports en commun franciliens étaient commises par des étrangers. Excusez-moi, Cyril, je vous remercie de m'avoir invité, mais à l'époque vous m'aviez dit que je n'avais pas les chiffres et que vous ne me croyiez pas. Eh bien, j'ai les chiffres ici. J'ai décidé d'en parler parce que j'en ai assez de ce tabou", a déclaré Thaïs avant de prononcer une phrase choquante : "Chaque fois que j'ai été harcelée, insultée ou irrespectée dans la rue, dans mon cas, c'était systématiquement par des non-blancs". Une phrase qui a mis le feu aux poudres sur la scène de "Touche pas à mon poste". Gilles Verdez a d'abord expliqué : "Ce qui me dérange, c'est le passage où vous dites : 'Il m'a dit qu'il était tunisien'. Vous avez fait de ce drame un fait politique", avant de s'agacer : "Non, mais c'est honteux, madame ! C'est honteux ! Vous n'avez pas le droit de dire ça. C'est du racisme, madame". Benjamin Castaldi a lui aussi perdu son sang-froid : "Quand je vous entends parler, je pense à tout ce qui se passe depuis des décennies. Vous ne pouvez pas montrer une communauté et dire que c'est à cause d'eux. C'est terrible de faire ça".

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