Une fois de plus, Laure Calamy se distingue au cinéma dans un rôle audacieux. Depuis mercredi 8 décembre, l'actrice de 46 ans est à l'affiche du film "Une femme du monde", le premier long métrage de la réalisatrice Cécile Ducrocq. Une intrigue dans laquelle Laure Calamy joue une prostituée qui se bat pour que son fils de dix-sept ans puisse entrer dans une école de cuisine réputée.
A l'occasion de la sortie du film, l'actrice est revenue sur les scènes de sexe qui, comme souvent, étaient plutôt difficiles à jouer. "Elles pouvaient être brutales et 'bouleversantes' pour le corps, mais cela m'intéressait de les jouer parce qu'elles parlaient de mon personnage. En ce qui concerne la nudité, le théâtre m'a habitué à montrer tout mon corps et à raconter des histoires avec lui. Pour moi, il est plus impudique de dire 'je t'aime' dans une scène que d'être filmée nue", a-t-elle déclaré dans le journal français Le Parisien.
Dans une précédente interview accordée à Télérama, l'actrice qui joue dans la série "Dix pour cent" avait évoqué son rapport à la nudité : "En tant qu'actrice, ma chair est mon champ de bataille, mon corps m'appartient, j'en fais ce que je veux. La difficulté du cinéma [...] c'est de se voir soi-même, et je déteste ça. Il m'a fallu du temps et le talent de certains directeurs de la photographie pour accepter que la caméra soit accrochée à mon visage et enregistre mes vertiges.
On se souvient qu'il y a quelques années, l'actrice apparaissait dans le film Ava, les jambes écartées sur un comptoir. "J'ai proposé à Léa qu'on voie un peu plus que les poils pubiens, que la vulve apparaisse, dans un état un peu primitif. Elle était trop contente, elle a carrément cadré le sexe au milieu du plan ! Je trouve ça génial, c'est presque politique", avait-elle déclaré, amusée.