La vidéo avait fait couler beaucoup d'encre. Il y a quelques jours, alors qu'elle se produisait devant des milliers de spectateurs, Inès Reg a décidé d'interrompre le spectacle pour prendre la parole et s'adresser directement au président de la République dans une vidéo qu'elle a publiée sur les réseaux sociaux. L'humoriste et actrice s'est fait filmer avec la salle et le public en arrière-plan pour donner son avis sur les nouvelles restrictions annoncées par le gouvernement. Elle s'était interrogée sur la manière d'augmenter à nouveau le nombre de spectateurs lors des représentations, des matchs de football et des concerts.
Elle a accompagné sa séquence d'un texte qui en dit long sur ce qu'elle pense de la gestion de la pandémie et de la pénalisation des artistes, mais aussi pour pointer du doigt le fait que les mesures ne concernaient pas les rassemblements politiques : "Après avoir longuement réfléchi, il est tout à fait normal que vous ayez autorisé les rassemblements, en pleine année électorale c'est même un devoir, car chacun doit avoir le droit de s'exprimer", a-t-elle commencé, avant d'ajouter : "Mais que les restrictions ne s'appliquent pas aux expositions et aux foires, ça je n'ai pas compris. Dans les transports en commun, où les gens sont les uns sur les autres, je n'ai pas compris. Dans les grands magasins, je n'ai pas compris non plus. Pour entrer dans la salle, les spectateurs doivent être vaccinés ou avoir passé un test et rester masqués et assis - alors pourquoi ces restrictions, ce nombre maximal de spectateurs ?", a-t-elle en partie regretté.
Et il semble qu'Inès Reg n'ait toujours pas digéré le fait que la plupart de ses spectacles doivent à nouveau être reportés, voire annulés. En témoigne une série de stories qu'elle a publiées sur son compte Instagram. Elle y a notamment écrit : "Discute ce week-end avec les personnes que tu aimes. Ne prends même pas le temps d'énerver les gens, mais seulement de les enthousiasmer. Ou bien énerve-les avec humour et amour", a-t-elle écrit en référence au tristement célèbre "j'ai envie des les emmerder" d'Emmanuel Macron, qu'il avait adressé aux non-vaccinés dans le journal Le Parisien.
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