La pandémie continue d'avoir des répercussions dans le monde entier. Dans l'espoir de freiner la propagation du virus et de sa variante omicron, le gouvernement a décidé de durcir le ton. Les nouvelles mesures prises par l'Etat concernent notamment le monde du spectacle. Jean Castex a par exemple prescrit que 2000 personnes pouvaient être admises dans les "espaces fermés" et jusqu'à 5000 personnes pour les manifestations qui "se déroulent en plein air". "Afin de freiner Omicron, les grands rassemblements seront limités à un maximum de 2000 personnes dans les espaces fermés et de 5000 personnes en extérieur", a annoncé le Premier ministre via un communiqué de presse. Dans la foulée, le chef du gouvernement a assuré que cette décision était valable "pour une durée de trois semaines". Jeudi 6 janvier 2022, les journalistes de C à vous ont pu débattre de ce sujet avec Jeff Panacloc. Pour rappel, l'humoriste pourra continuer ses spectacles dans une salle pouvant accueillir moins de 2000 spectateurs.
"J'ai été dévasté quand Jean Castex a annoncé qu'il allait changer la taille du spectacle parce que je ne connaissais pas la taille de L'Olympia", a déclaré Jeff Panacloc devant la caméra. Nous étions sur le point de tout régler pour quatre personnes. Je me demande justement s'il se serait passé quelque chose de fou avec quatre personnes ? La salle aurait-elle explosé ? Je ne sais pas. En fait, je trouve ça tellement illogique qu'il y ait autant d'échelles différentes".
Dans sa tirade, l'artiste n'a pas pu cacher ses émotions. "J'ai l'impression qu'on ne trouve jamais de mots honnêtes ou de mots qui nous aident. Désolé, cela me touche un peu ... Des mots pour nous rassurer, en fait", a conclu Jeff Panacloc avec amertume.
Roselyne Bachelot était l'une des invitées de l'émission C à vous et a tenu à s'expliquer. "La plupart des spectacles peuvent avoir lieu en raison de la barre des 2000. C'est pour cela que je me suis battue pour ce seuil de 2000. La ministre de la Culture a analysé : "Je veux dire à Jeff Panacloc qu'à chaque fois j'ai été compréhensive et qu'on les accompagne dans cette tragédie [...] C'est une tragédie économique, on le comprend, mais c'est aussi une tragédie morale et émotionnelle pour les artistes qui ne peuvent pas se produire et pour toutes les équipes qui les entourent.