La séquence avait fait grand bruit le 18 janvier dernier. Valérie Pécresse était alors l'invitée de Jean-Jacques Bourdin dans "La France dans les yeux". La candidate des Républicains avait toutefois posé une condition non négociable à sa venue. Alors que l'animateur venait de faire l'objet d'une plainte pour une tentative d'agression sexuelle qui se serait déroulée en 2013, Valérie Pécresse a souhaité évoquer cette affaire en début d'émission. "Je me suis clairement posée la question de participer à cette émission ce soir après l'ouverture d'une enquête par la justice suite à une plainte contre Monsieur Bourdin", a-t-elle d'abord déclaré.
Puis la candidate à la présidentielle de 2022 a poursuivi : "Je respecte la présomption d'innocence à laquelle chacun de nos compatriotes a droit [...]. Si ces accusations sont avérées, elles sont graves et doivent être condamnées. Comme vous le savez, la lutte contre le harcèlement sexuel et contre les violences faites aux femmes est un combat personnel pour moi". L'animateur de 72 ans a finalement été déprogrammé par BFMTV et RMC.
Jusqu'à présent, le compagnon de la journaliste Anne Nivat était resté discret sur les accusations d'agression sexuelle. Mais ce week-end, il est sorti de son silence et a surpris tout le monde en s'attaquant à Valérie Pécresse. Il s'est emparé de son compte Twitter et a écrit : "Bonjour à toutes et à tous. Je vous remercie du fond du cœur pour les innombrables messages que je reçois. Vous nous manquez, dites-moi, vous me manquez aussi...". Il a ensuite raconté une rencontre qu'il a faite, et a indirectement glissé un tacle à Valérie Pécresse : "Jeudi, une électrice m'arrête dans la rue. Je suis une femme de droite, mais je ne voterai pas pour Pécresse, mon mari non plus, et j'ai convaincu mes amis. Son comportement à votre égard a révélé sa vraie nature", me dit-elle. Je n'ai rien ajouté", a-t-il lâché.