Il n'est pas toujours facile d'être un personnage public... Ce n'est pas Marlène Schiappa qui dira le contraire. Cette semaine, la célèbre ministre Jordan de Luxe a accordé une interview exclusive à Télé-Loisirs. A cette occasion, elle a parlé sans fard de sa notoriété. "C'est quelque chose qui est généralement agréable. C'est agréable quand les gens veulent prendre des photos dans la rue, quand ils te disent merci pour ce que tu fais, je t'ai vu à la télé, j'ai lu ton livre. Et du coup, les gens ont un préjugé positif sur nous", a avoué la jeune mère à son interlocuteur. Mais leur statut a aussi ses inconvénients.
"Le jour de la Saint-Valentin, quelqu'un a appelé la police en disant : 'J'ai acheté beaucoup de cadeaux pour Marlène Schiappa. J'entends sa voix dans son appartement et pour le reste, je vais lui mettre une balle dans la tête'. Je ne me suis pas occupé de ça, il y a une enquête. C'est la police qui fait son travail", a complété Marlène Schiappa, habituée à être prise pour cible.
"Il y a parfois des gens qui reprennent les menaces, font des captures d'écran, rédigent des tweets, etc. Personnellement, je ne l'ai fait qu'une seule fois il y a quelques années, parce que je trouvais que ça allait trop loin. Aujourd'hui, je ne le fais plus, mais il est vrai que je reçois tous les jours des menaces de viol et de mort", a expliqué l'auteure non sans amertume, soulignant que "quand on est ministre, on est protégée. On a des agents de sécurité, donc on n'a pas peur parce qu'ils sont très forts".
En 2019, des gilets jaunes n'ont pas hésité à l'insulter à son domicile. Une expérience dont elle se serait bien passée. "J'ai vu des dizaines de personnes me crier des insultes et des menaces de mort en bas de chez moi à minuit, alors que mes enfants étaient là. C'est super difficile", a avoué la femme politique à Télé Loisirs, avant de conclure : "Ce sont des enfants, ils n'ont pas le recul pour se dire que ce sont des gens ivres. Ce qu'ils voient, c'est qu'il y a des dizaines de personnes en bas, avec des pétards, des fumigènes, qui insultent leur mère, qui crient des choses comme 'on est venu te chercher, sors de ton lit, on va te crever'. Alors ils pleurent et disent : 'Maman, ils veulent te tuer, qu'est-ce qu'on va faire?' C'est vraiment traumatisant". <p
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