Depuis que Stéphane Plaza fait partie de l'émission "Les Grosses Têtes" de RTL, il aime jouer le rôle de Bêta. Le plus célèbre agent immobilier de la télévision française enchaîne les réponses grotesques au début de l'émission, où sont posées des questions de culture générale. Le grand ami de Karine Le Marchand en fait certainement un peu trop pour faire rire l'assemblée à ses dépens. Mais en ce mardi 3 mai 2022, l'animateur en a peut-être un peu trop rajouté. Alors que le compagnon d'Hugo Manos interrogeait ses membres sur un fait historique concernant Jeanne d'Arc, Stéphane Plaza a osé une blague potache dont il est souvent friand.
Lorsque Laurent Ruquier a demandé ce que Jeanne d'Arc avait dit à son compagnon d'armes pour le remercier de lui avoir offert une escorte militaire, Stéphane Plaza est intervenu en lançant : "Merci pour la pipe !". Ce qui a indigné une partie du public et fait réagir l'animateur de RTL. "Vous allez vous faire engueuler par tous les catholiques parce qu'on ne touche pas à Jeanne d'Arc, Monsieur Plaza", prévient ce dernier. L'animateur de Maison à vendre se rend compte de son erreur : "Je vais avoir tous les catholiques sur le dos...".
On ne sait pas si Stéphane Plaza va s'attirer les foudres d'une partie de la communauté catholique, mais les temps ne sont pas propices à ce genre d'attaques. Alors que Chris Rock, de l'autre côté de l'Atlantique, doit encore penser à sa mauvaise blague sur le physique de la femme de Will Smith, plus près de nous, c'est un humoriste français qui a expliqué avoir reçu des menaces de mort après une chronique qu'il avait déjà récitée sur RTL.
J'ai fait l'objet de deux fatwas", a récemment raconté Philippe Caverivière au Parisien, précisant : "L'une de la part des fans de Bébert du groupe Les Forbans et l'autre de la part des Portugais, après quelques propos un peu légers. D'ailleurs, pas au moment de la chronique, mais trois mois plus tard". L'auteur de Nicolas Canteloup a même déclenché une polémique en janvier dernier en se moquant des Portugais. "C'est un peu bizarre de recevoir huit cents messages d'insultes et des appels de mes potes portugais qui me demandent ce que j'ai fait, bordel, parce qu'ils parlent de moi dans le journal", expliquait-il.