"Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, mais je pense que c'est une bonne idée.

"Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, mais je pense que c'est une bonne idée.

Mercredi 23 février 2022, Valérie Pécresse était l'invitée de "Face à BFM" sur BFMTV. La candidate à la présidentielle a profité de cette intervention pour faire quelques rares confidences et un témoignage fort sur la tentative d'agression sexuelle dont elle a été victime dans son jeune âge...

Candidate à l'élection présidentielle de 2022, Valérie Pécresse enchaîne actuellement les apparitions télévisées, les rassemblements, les interviews et les débats. Le 3 mars prochain, la célèbre femme politique sera l'invitée de Cyril Hanouna dans son émission politique "Face à Baba".

Avant de se confronter à l'animateur de C8 et à ses chroniqueurs, Valérie Pécresse était sur le plateau de BFMTV, mercredi 23 février 2022, pour participer à l'émission "Face à BFM". La représentante du parti Les Républicains a d'abord répondu aux questions de Maxime Switek, ce qui a donné lieu à un échange assez tendu.

"J'ai fait rentrer un jeune homme derrière moi"
Cette mère de deux enfants a ensuite raconté qu'elle avait été victime d'une agression sexuelle dans son jeune âge : "J'ai fait la bêtise que font beaucoup de jeunes femmes naïves, candidates, qui pensent que l'humanité est bonne. J'étais dans un bâtiment, j'ai tapé le code et j'ai laissé entrer un jeune homme derrière moi. Il n'y avait pas d'ascenseur dans le bâtiment, alors j'ai monté les escaliers et il m'a attaquée dans les escaliers, il m'a sauté dessus dans les escaliers", a-t-elle déclaré lors de l'émission en direct.

"J'ai crié et heureusement, c'était un vieil immeuble. Quelqu'un qui a entendu que je criais derrière la porte s'est précipité hors de son appartement. Il ne s'est donc rien passé ... enfin, il s'est passé assez de choses pour me choquer, mais pas assez pour que ce soit vraiment indélébile", a poursuivi Valérie Pécresse.

"Ça a été un choc, et je pense que toutes les femmes qui m'écoutent me comprennent, ça a été un choc parce que c'était la fin de la naïveté. C'était la fin de 'on se promène dans la rue et on se sent en sécurité'", s'est-elle souvenue, expliquant qu'elle avait alors 20 ans et qu'elle était vêtue d'une jupe courte. "C'est quelque chose de très fort chez moi. Je sais maintenant ce que c'est que de se dire qu'on ne peut pas se promener en jupe dans la rue, toute seule.... Je sais maintenant qu'il ne faut laisser personne entrer avec soi dans un bâtiment, qu'il faut se méfier, que l'univers n'est pas peuplé de gens bien". conclut-elle.