Si Josiane Balasko est aujourd'hui l'une des actrices françaises les plus populaires et les plus sollicitées par les metteurs en scène, elle n'a pas toujours eu autant de succès. Après son retour au théâtre dans la pièce Un chalet à Gstaad, la mère de Marilou Berry s'est confiée à la caméra de Femme Actuelle. A cette occasion, l'actrice a raconté comment son physique avait pu être un frein au début de sa carrière. "Je pense que j'avais un physique qui ne correspondait pas aux normes - entre guillemets romantiques et transparentes - des jeunes actrices de l'époque", a-t-elle expliqué, ajoutant : "Donc, qui ne rendait pas les réalisateurs plus b*nds".
L'ancienne membre du Splendid se réjouit toutefois que les choses aient changé : "Entre-temps, les choses ont changé. Il y a des actrices dont le physique n'est pas très convaincant en termes de sexualité et tout ça. Je pense par exemple à Sylvie Testud, qui est une grande actrice, à Corinne Masiero, à ma fille aussi, Marilou [Berry], qui a un physique particulier, mais qui en joue ...", fait-elle remarquer.
"Les femmes sont déjà souvent les premières gardiennes de l'ordre machiste".
Ce n'est pas la première fois que Josiane Balasko revient sur les épisodes douloureux de ses débuts. Invitée mercredi 22 septembre dans En aparté sur Canal +, elle est revenue sur les pires critiques qu'elle a subies : "Je me souviens que la première fois que j'ai joué au café-théâtre, j'ai fait un one-woman-show où j'étais en minijupe. Et j'avais des cuisses assez rondes, c'est vrai. La critique qui est venue en premier d'une journaliste d'un magazine féminin et de mode était : 'Elle ose se jeter dans une minijupe alors qu'elle a de grosses cuisses'".
"Les femmes sont déjà souvent les premières gardiennes de l'ordre machiste. Ils ont bien fait, ils ont bien fait leur travail, les hommes. Ils ont mis des meufs dessus pour surveiller tout ça", clarifie l'humoriste.
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