"Je n'ai connu ni l'amour ni le sexe" ... Quelques mois après la mise en examen de Yannick Agnel, sa victime présumée rompt le silence !

"Je n'ai connu ni l'amour ni le sexe" ... Quelques mois après la mise en examen de Yannick Agnel, sa victime présumée rompt le silence !

Le 11 décembre dernier, Yannicl Agnel a été mis en examen pour viol sur mineur de moins de 15 ans. Quelques semaines après son arrestation, la victime s'exprime.

Le 11 décembre dernier, la vie de Yannick Agnel a basculé. Le nageur de 29 ans a en effet été mis en examen pour viol et agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans. Plusieurs semaines après l'arrestation du jeune homme, la victime présumée rompt enfin le silence. "Je suis sûr qu'il n'y a jamais eu de consentement", a d'abord déclaré l'un des conseillers de la jeune fille dans le quotidien sportif français L'Equipe. Les conseillers ont notamment évoqué "l'influence" que le champion olympique aurait exercée à l'époque sur l'adolescente.

"Elle est en admiration, elle ne sait pas dire non et je pense qu'elle ne se pose même pas la question de savoir ce qui se passe réellement. Il se passe des choses qu'elle subit", a déclaré Isabelle Rollet. Pour l'avocate, sa cliente n'était qu'une "enfant au niveau de l'état civil" et "une enfant dans son corps". "Elle était super mince et n'avait aucune conscience de sa sexualité et de sa vie de femme". Selon les dernières informations de nos confrères, la victime aurait déclaré avoir "déposé plainte [...] parce que c'était nécessaire, parce que c'est quelque chose qui n'est pas normal". "Maintenant, je veux que tout se passe le mieux possible. Comme à 13 ans, je ne connaissais ni l'amour ni le sexe. A 19 ans, je ne connais rien à la justice. Je ne dis pas du tout que Yannick Agnel doit être attaché à un poteau et lapidé. Que ce qui doit arriver arrive, c'est tout".

Me Wetterer a pour sa part ajouté : "Il y a ce premier soulagement pour N. d'avoir reconnu les faits. L'objectif est de l'accompagner dans ce qu'elle vit et de faire en sorte que cela se passe le mieux possible pour elle". Isabelle Rollet poursuit : "Elle ne veut plus. Elle déconnecte tout. Au-delà des conséquences dramatiques qu'ont eues et qu'auront ces attaques, on lui a enlevé tout ce par quoi et pour quoi elle a vécu pendant vingt ans. Car pour elle, nager, c'est agresser. [...] Je trouve extrêmement violent qu'elle ait été attaquée dans l'environnement qui était le sien au point de ne plus vouloir en entendre parler. Elle ne met plus de maillot de bain". Des déclarations bouleversantes