Dans quelques jours, les citoyens sauront quels candidats se qualifieront pour le second tour des prochaines élections présidentielles. En attendant, tous s'efforcent de séduire les électeurs avec leurs idées ! C'est le cas d'Anne Hidalgo, qui représente le Parti socialiste. Dans son travail quotidien, la maire de Paris garde un œil sur les sondages qui montrent (pour l'instant) qu'Emmanuel Macron et Marine Le Pen raflent les voix.
C'est au journal Nice Matin qu'Anne Hidalgo s'est exprimée mercredi 30 mars sur ces chiffres. Elle continue de croire en "cette gauche républicaine, européenne, sociale et laïque dont nous avons tant besoin". "Cette gauche, qui part de Jaurès et débouche sur Hollande, a permis de grandes avancées sociales et sociétales", a déclaré la mère d'Arthur Germain. A cette occasion, le journaliste a souligné que François Hollande s'était souvent montré "ambigu" quant au soutien à sa candidature. Une information totalement fausse, si l'on en croit ses propos...
"Je préférerais la voir chez Jean-Luc Mélenchon"
"Non, il n'y a pas d'ambiguïté. "Il m'a soutenu comme Lionel Jospin et comme beaucoup d'anciens ministres qui ont signé une tribune pour me soutenir. Ils sont plus nombreux que ceux qui sont partis", a déclaré Anne Hidalgo. Contrairement à d'autres membres de son parti, Ségolène Royal a misé sur un "vote utile" pour Jean-Luc Mélenchon.
"Compte tenu de ses positions sur les questions internationales, je préfère qu'elle soit avec Jean-Luc Mélenchon", a analysé l'épouse de Jean-Marc Germain, avant de s'en prendre à l'actuel locataire de l'Élysée : "Emmanuel Macron creuse les inégalités sociales de manière extrêmement violente. Et cela va continuer avec cette réforme des retraites qu'il veut faire, qui est totalement injuste. Il ne connaît pas la vie des gens. Il ne sait pas qu'il y a des Français qui ont des problèmes de fin de mois parce que leur travail ne les rémunère pas suffisamment". Aussitôt dit, aussitôt fait !
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