Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier. Il nous a fallu quatre ans pour connaître la version de James Franco sur les accusations d'agression sexuelle. Cependant, contrairement à ce que dit le proverbe, l'acteur n'a jamais menti. Il a simplement préféré garder le silence avant de prendre la parole et d'exposer sa version des faits. C'est ce qu'il a fait mercredi 22 décembre dans un épisode du podcast de Jess Cagle. L'interprète de Harry Osborn dans Spider-Man de Sam Raimi s'est d'abord souvenu : "En 2018, il y a eu des plaintes et un article sur moi", avant de justifier ses années de silence : "A l'époque, je me suis juste dit : 'Je vais me taire. Je vais faire une pause'. Cela ne semblait pas être le bon moment pour dire quoi que ce soit".
L'acteur de 43 ans a finalement dénoncé toute l'histoire et a reconnu certains faits. "Quand j'étais enseignant, j'ai couché avec des étudiantes et c'était mal", a-t-il avoué dans l'émission. Puis il s'est défendu : "Mais comme je l'ai dit, je n'ai pas créé l'école pour cette raison, et ce n'était pas mon rôle de sélectionner les élèves de ma classe. Il ne s'agissait donc pas d'un 'plan machiavélique' que j'aurais élaboré". Contrairement à ce qu'affirme l'accusé, ses relations avec certaines filles étaient consenties : "Mais oui, il y a eu des moments où j'ai eu une relation consentie avec une élève, et je n'aurais pas dû".
Pour sa défense, James Franco rejette la faute sur son état d'esprit plus que chancelant à l'époque : "A l'époque, je n'avais pas les idées très claires, comme je l'ai dit. Je suppose que mon argument principal était : 'Si c'est une relation consensuelle, c'est bon. Nous sommes tous des adultes...'". Je ne suis pas sûr que cet argument soulage les victimes...
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