Si Jamel Debbouze fait rire son public depuis plusieurs années, son enfance, qui n'a pas toujours été rose, lui a laissé des cicatrices. En effet, celui qui a retrouvé son pays natal avec beaucoup d'émotion a gardé ce qu'il appelle le "syndrome de l'imposteur".
"Cela venait du fait que nous n'avions pas de moyens et que nous avions peur. A une époque, l'huissier de justice venait tous les jours chez moi. Je pensais que c'était mon oncle, moi (...) Je l'aurai toute ma vie. J'ai toujours peur que quelqu'un vienne frapper à ma porte et me dise : 'Désolé, on s'est trompé (...) et oui mon pote, tu vas sortir de là ! Toute ma vie, j'ai eu peur qu'un type en costume avec deux gardes du corps ou deux policiers se présente à la porte et dise : 'Tu dois tout rendre maintenant'. J'ai déjà vécu ça plusieurs fois !", a-t-il raconté à la chaîne LCP en janvier de cette année.
A l'occasion de son nouveau concept d'interview, Thierry Ardisson a été invité par GQ. A cette occasion, le compagnon d'Audrey Crespo-Mara a pu visionner d'anciennes séquences cultes de ses interviews.
Dès le début, Thierry Ardisson et Jamel Debbouze se sont rapidement entendus. L'homme en noir a rapidement démasqué le talent du mari de Mélissa Theuriau. Ainsi, il ne pouvait évidemment penser que du bien de lui - ou presque. Bien que leur première interview ait eu lieu dans une période un peu délicate d'un point de vue mondial, il n'a pas pu s'empêcher de faire un petit reproche concernant l'humoriste qui serait impliqué dans l'affaire d'Eric Abidal et Kheira Hamraoui.
"Je l'ai retrouvé dans des circonstances beaucoup plus dramatiques. Il était invité dans mon émission deux ou trois jours après le 11 septembre. Il est venu et a fait un discours extraordinaire sur le fait qu'il ne fallait pas mettre les musulmans et les islamistes dans le même panier. Il était bon !", a reconnu Thierry Ardisson. Je n'ai qu'un seul regret, c'est qu'il ne soit pas allé plus loin dans cette direction. Aujourd'hui, il se cache un peu". Pour l'instant, l'intéressé n'a pas réagi.