Thierry Ardisson est l'une des figures les plus importantes du monde de la télévision. Au cours des innombrables émissions qu'il a présentées, l'animateur a eu l'honneur de rencontrer de nombreuses stars. Après s'être retiré - un temps - des feux de la rampe, le mari d'Audrey Crespo-Mara est revenu sur le devant de la scène. Pour rappel, il avait été évincé du groupe Canal + en 2019. Aux dernières nouvelles, c'est sur France Télévisions que Thierry Ardisson pourrait déchaîner les passions. Dans le prochain Mari, l'animateur sera à la tête du magazine "Hôtel du temps".
Dans ce nouveau programme, l'heureux père de trois enfants réalisera des interviews de personnalités disparues. Jusqu'à aujourd'hui, les nouvelles technologies font des merveilles. Devant la caméra, ils sont tous "ramenés à la vie". C'est le cas de Jean Gabin ou même de Dalida. Mardi 1er février, dans l'émission Accès Direct sur France Bleu, Thierry Ardisson s'est exprimé en toute sincérité sur son actualité. Au cours d'une séquence, l'ex-acolyte de Laurent Baffie s'est également confié sur sa vie privée. A cette occasion, il s'est confié sur son sombre passé de toxicomane. Dans les années 60, la star a fait la fête à Cannes en tant que DJ. mais aussi à Paris de nombreuses soirées haut de gamme. Mais le monde de la nuit l'a complètement envoûté. Thierry Ardisson a plongé dans le milieu de la drogue. Surtout l'héroïne.
"Honnêtement, nous étions la première génération où la drogue était en vente libre. Avant nous, les drogues, l'héroïne, étaient réservées aux jazzmen afro-américains. Personne n'en prenait. Certains prenaient de l'opium, mais ce n'était pas courant", a expliqué l'ancien collègue d'Hapsatou Sy. C'est une autre époque par rapport à aujourd'hui. Aujourd'hui, on dit aux gens : "Attention, l'héroïne, c'est très dur de s'en sortir, la cocaïne, ça te bouffe la partie blanche du cerveau. On sait ce que ça fait. On a foncé tête baissée", a avoué Thierry Ardisson. "J'ai réussi, mais c'est la chose la plus difficile que j'ai faite dans ma vie. Au début, on prend de l'héroïne pour se sentir bien, et au bout d'un moment, on en prend pour ne pas se sentir mal".
Pour se libérer de sa dépendance, "l'homme en noir" a préféré quitter l'Hexagone. "J'ai quitté la France parce que je ne voulais pas médicaliser la chose. Je ne voulais pas aller à l'hôpital pour prendre de la Métadone et d'autres choses. Je ne voulais pas me considérer comme malade, ce qui était malheureusement le cas. Je suis allé aux États-Unis dans un endroit où j'étais sûr de ne pas être médicamenté. Mais j'ai chié pendant trois mois", a souligné Thierry Ardisson. De mauvais souvenirs qu'il a laissés derrière lui...<p