Alors que la dernière saison de la série "Munch" sur TF1 vient de se terminer, l'actrice Isabelle Nanty fait parler d'elle. À 59 ans, elle est l'une des actrices les plus populaires du pays grâce à ses nombreux rôles dans "Les Tuches", "Les Profs" et "Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre". Dans sa vie quotidienne, l'actrice doit cependant faire face à plusieurs troubles, puisqu'elle souffre de dyslexie, de dyspraxie (un trouble du développement moteur qui affecte l'automatisation des gestes volontaires) et de dyscalculie (une altération de la capacité à comprendre et à utiliser les chiffres).
"Tout est formaté, tout doit rentrer dans des cases, être dans un sens ou dans l'autre, et si vous êtes dyslexique, dyspraxique, dyscalculique ou autre, le fossé devient encore plus grand qu'avant. Je sais que ce handicap a été un véritable problème dans ma vie et même dans mon travail, que j'ai dû faire semblant et développer des stratégies pour contourner les problèmes et trouver des solutions. Je comprends les gens qui en souffrent et c'est bien qu'ils sachent qu'on peut réussir quelque chose malgré tout", expliquait l'actrice dans les colonnes de Télé-Loisirs en janvier 2020.
Ce cadeau inattendu d'Omar Sy
Dans une interview accordée au magazine Paris Match sur sa vie quotidienne, l'actrice a expliqué comment un cadeau d'Omar Sy à sa fille adoptive Tallulah a failli entraver son quotidien. Il y a quelques années, l'acteur, qui est l'un de ses amis proches, lui a fait un cadeau dont elle se serait bien passée : "Un jour, Omar Sy a offert un chat à ma fille. Il se trouve que les bébés, les fous et les animaux me font peur parce qu'on ne peut pas négocier avec eux", a-t-elle expliqué.
Contre toute attente, l'actrice, qui ne voulait pas de ce cadeau au départ, s'est immédiatement habituée à l'animal : "Ce chat, appelé "Doudou" à cause de Canal et du service clientèle, m'a longtemps fait peur. Et puis un matin, en quittant la maison, j'ai senti qu'il faisait partie de ma vie, que je portais en moi un morceau de son âme. Cela prouve que les compagnons à quatre pattes deviennent rapidement une partie intégrante de la famille.