La guerre en Ukraine a également des conséquences pour la France et le reste de l'Europe. Les conflits avec les Russes ont fait grimper les prix des produits agricoles de base. A court terme, cette hausse effraie moins les Européens que celle du gaz ou des produits pétroliers. Depuis le début des combats, les prix à la pompe se sont envolés. Lundi 7 mars, les chiffres n'étaient pas bons, comme le rapportait Capital : "Le diesel a augmenté de 14 centimes en une semaine, soit deux fois plus que l'essence, ce qui en fait le carburant le plus cher. Avec un prix supérieur à 1,88 euro, il coûte même parfois plus de deux euros dans certaines stations-service".
Les prix du gaz, dont la Russie est l'un des principaux fournisseurs, ont atteint de nouveaux sommets ces derniers jours. Hier, le 7 mars 2022, le prix du gaz naturel sur le marché européen a atteint un nouveau record historique de 345 euros par mégawattheure, alors que les États-Unis et l'Union européenne discutent de sanctions contre l'énergie russe face à l'invasion de l'Ukraine. Comme le rappelle Julian Bugier dans son édition de 13 heures de ce mardi 8 mars, 17 % de nos importations de gaz proviennent de Russie, deuxième fournisseur derrière la Norvège 34 % des importations. La chroniqueuse Dorothée Lachaud souligne que 10,5 millions de foyers français utilisent aujourd'hui le gaz pour la cuisson ou le chauffage. Celle-ci rappelle alors qu'il est possible de réduire sa consommation de gaz par "un petit geste qui pourrait rapporter gros".
Le journaliste propose de baisser la température d'un degré de moins dans chaque foyer utilisant cette ressource naturelle pour se chauffer. Julian Bugier souligne ensuite que cela serait également profitable pour le porte-monnaie, puisqu'un tel geste permettrait d'économiser 7 % sur notre facture, soit 134 euros par an. Le journaliste déclare : "Oui, 134 euros par an, c'est pas mal, on prend ça", déclenchant la colère d'une internaute qui reprend ses propos et s'en prend violemment à lui : "#JT13H@JulianBugier, qui avec son salaire d'au moins 5000€ par mois ne connaît rien à la misère, qui te dit : "Ah, c'est pas mal 134 € d'économie par an si tu baisses le chauffage d'un degré". Connard !"