Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas reporter de guerre que le conflit entre l'Ukraine et la Russie ne la touche pas de près. Comme tous les habitants de la planète, Anne-Claire Coudray suit quotidiennement la guerre en Ukraine et le chaos qui y règne depuis l'attaque de Vladimir Poutine fin février. Comme tout le monde, elle souhaite la fin du conflit pour qu'il n'y ait plus de morts à déplorer et que la paix revienne dans cette partie du monde.
Depuis son fauteuil de présentatrice sur la première chaîne, Anne-Claire Coudray est consciente qu'elle prend beaucoup moins de risques que ses amis reporters de guerre. "Ça me démange souvent de prendre l'avion, surtout que j'ai beaucoup d'amis qui sont partis", a-t-elle confié à nos confrères de Téléstar. Mais si elle est si touchée par la guerre, c'est aussi parce qu'en plus de ses collègues, un proche risque sa vie pour fournir des images à ceux qui ne sont pas sur place.
Ce parent qui a risqué sa vie
"Mon beau-frère, qui travaille comme cameraman, était aussi en Ukraine (ndlr : à C dans l'air)", révèle-t-elle à nos confrères, pour bien montrer à quel point cette guerre l'a troublée plus que d'autres. Aujourd'hui, elle comprend les exigences de sa mère, qui lui avait demandé par le passé de "ne pas prendre trop de risques" : "Je me suis surprise à être franchement impatiente qu'il rentre à la maison. Si ma mère me disait alors de ne pas prendre trop de risques, j'étais agacée par ce genre de considérations.
Pour l'heure, Anne-Claire Coudray n'est toutefois pas en mesure de joindre ses proches dans ce pays en plein conflit avec la Russie. Contrairement à France 2, TF1 ne délocalise plus ses directs. "Nous n'avons plus délocalisé les directs ces dernières années, car cela coûte très cher. Il faut vraiment qu'il y ait une valeur ajoutée", conclut-elle.
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