Un journaliste français a été tué lundi 30 mai dans un bombardement en Ukraine alors qu'il filmait une évacuation de civils dans le pays. L'information, donnée en début de journée par certaines sources sans plus de précisions, a été confirmée il y a quelques minutes par le chef de l'Etat Emmanuel Macron sur son compte Twitter. Le reporter d'images Frédéric Leclerc-Imhoff se trouvait "à bord d'un bus humanitaire aux côtés de civils contraints de fuir les bombes russes" lorsqu'il a été "mortellement touché", a expliqué le président de la République dans un tweet.
Plus tôt dans la journée, l'organisation Reporters sans frontières avait signalé la disparition d'un journaliste français "sur la route entre Lissitchansk et Bakhmut dans la région de Louhansk", non loin de Severodonetsk, un décès confirmé dans un communiqué par Serhiy Gaidai, le gouverneur de la région de Louhansk. Depuis le début des combats et l'entrée des soldats de Vladimir Poutine, au moins cinq journalistes de différentes nationalités ont été tués en Ukraine.
Immédiatement après l'annonce officielle du chef de l'État sur Twitter, les réactions indignées et endeuillées se sont multipliées. "Frédéric Leclerc Imhoff, un photojournaliste de 32 ans, suivait une opération humanitaire dans un véhicule blindé. Il a été touché par un éclat d'obus. Bonjour Frédéric : ("Pensées pour sa famille, ses proches et ses collègues", "Un de mes anciens étudiants à l'IJBA ... il avait un talent fou. Quelle tristesse ! Un journaliste français tué en Ukraine", "Il s'appelait Frédéric Leclerc-Imhoff, il nous faisait son boulot de journaliste en #Ukraine. Pour le camarade Adolf #Poutine, sa vie ne valait pas plus que celle des civils massacrés chaque jour", "Tout mon soutien et beaucoup de courage aux équipes de @BFMTV. Mes plus sincères pensées aux proches de Frédéric Leclerc-Imhoff : un journaliste courageux, mort dans l'exercice de ses fonctions, présent en #Ukraine pour nous informer et relayer les réalités de la guerre", peut-on lire sur Twitter.