Guerre en Ukraine : pourquoi le sosie de Vladimir Poutine craint-il pour sa vie ?

Guerre en Ukraine : pourquoi le sosie de Vladimir Poutine craint-il pour sa vie ?

Alors que le monde entier s'est retourné contre Vladimir Poutine après l'invasion de l'Ukraine, le sosie officiel du président russe craint pour sa vie.

Depuis qu'il a envahi l'Ukraine et mis le feu au pays de son voisin occidental, Vladimir Poutine est devenu l'ennemi public numéro un dans une grande partie de l'Europe. Et tandis que le chef du Kremlin prend toutes les précautions du monde pour rester intouchable, son double officiel craint davantage pour sa vie. Slawek Sobala a été pendant huit ans le seul sosie officiel du président russe. Après en avoir largement profité, l'homme de 53 ans n'est plus que modérément enthousiasmé par cette étonnante ressemblance. Ces derniers temps, il doit même la maudire. Slawek Sobala, originaire de la ville polonaise de Wroclaw, où environ un habitant sur dix est ukrainien, a confié au Daily Star samedi 26 février qu'il craignait désormais que les habitants de sa ville natale et les manifestants anti-guerre ne se retournent contre lui.

Le sosie officiel de Vladimir Poutine a critiqué l'intervention en Ukraine.

"Avant la guerre, je n'avais pas peur pour ma sécurité dans la rue, mais depuis que la guerre a commencé, quand Poutine a attaqué l'Ukraine, cela a changé. Il y a eu de nombreuses fois où des Ukrainiens vivant à Wroclaw m'ont dit que je ressemblais à Poutine. J'ai un peu peur qu'ils se mettent en colère ou deviennent agressifs en me voyant", a-t-il expliqué, complètement paniqué. "Cette guerre n'a aucun sens. J'avais beaucoup de respect pour [Vladimir Poutine], mais je pense maintenant que cet homme a fait beaucoup de mal et je ne sais pas aujourd'hui comment je pourrais l'imiter à l'avenir. Je soutiens l'Ukraine. Je pense qu'ils doivent se battre", a-t-il admis.

En France aussi, il ne fait pas bon être associé au chef du Kremlin depuis ces derniers jours. La chaîne de restaurants québécoise basée à Paris et à Toulouse, qui porte le nom du président russe, a reçu des appels et des menaces malveillantes depuis le début de la guerre entre l'Ukraine et la Russie. Au Québec, le restaurant qui a créé la recette rebaptise le plat en soutien au peuple ukrainien.