Dimanche 23 janvier, Gims annonçait dans le Journal du Dimanche qu'il souhaitait à nouveau demander la nationalité française, ce qui constituait un nouveau revers pour le chanteur. Mais sa vidéo, dans laquelle l'interprète de Sapé comme jamais refusait qu'on lui souhaite la bonne année ou même son anniversaire, va lui être fatale. "Je regrette beaucoup cette vidéo (...) Je ne voulais blesser personne. La foi est une chose très intime", a-t-il expliqué.
Malheureusement, il semble que le mal soit déjà fait !
Mardi 25 janvier, dans la matinale de France Inter, Gérald Darmanin a tenu à apporter une réponse à sa question. "Nous avons déjà refusé la nationalité à ce monsieur", a exprimé le ministre de l'Intérieur. Il y a un article très simple du Code civil 21-24 qui dit que personne ne peut être naturalisé s'il ne prouve pas son assimilation à la communauté française. De manière générale, ce n'est pas une bonne preuve d'assimilation à la communauté française que de prôner un islam rigoriste".
Il a poursuivi : "J'assume le fait qu'il y a des instructions très claires pour refuser la nationalité française, que l'on soit connu ou non, si l'on représente un islam rigoureux. Les services du ministère de l'Intérieur pourront réexaminer sa demande, car cela se fera bien sûr, mais ne pas lui souhaiter la "bonne année" parce que cela ne correspond pas à ce qu'auraient fait les amis ou les copains ou les frères de telle ou telle personne, aussi sainte soit-elle, n'est pas une bonne preuve d'assimilation à la société".
Sur le plateau de Touche Pas À Mon Poste, l'affaire a été débattue et Gilles Verdez a apporté quelques éléments : "Il a été refoulé pour la deuxième fois car il n'a pas pu prouver qu'il résidait pleinement en France depuis cinq ans. En ce qui concerne la polygamie, c'est un faux procès (...) Il n'a été marié qu'une seule fois civilement. Ce qui est vrai, c'est qu'il y a sans aucun doute deux mariages religieux". Le journaliste ajoute que Gims s'est excusé parce que "dans son entourage, on lui a dit (après sa vidéo, ndlr), si tu ne t'excuses pas, tu n'auras pas la nationalité".