Frank Lebœuf a récemment présenté le livre Y croire pour soi, dans lequel il revient sur son parcours, mais aussi sur "les peurs, les résistances, les coups bas, les choix difficiles, la matière amère avec laquelle il faut travailler : il s'est construit pas à pas".
Le champion du monde 1998 a également pris la parole dans le podcast Parents d'abord, dans lequel des personnalités racontent leur quotidien de père ou de mère. Mais c'est une interview de son fils Hugo, 29 ans, qui l'a fait le plus réagir. Le jeune homme y expliquait qu'il avait hérité de la capillarité de l'ancien footballeur.
"J'avais beaucoup de complexes", a déclaré l'homme de 53 ans à propos de ce sujet dont il avait longtemps souffert. "Je me suis cherché. J'ai commencé à me raser la tête en 1993, à une époque où ce n'était pas encore à la mode. Mon père m'a vu à la télévision avec le crâne rasé et m'a appelé pour me dire : 'Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu es malade ? Tu as une leucémie ? Je me souviens aussi que nous avions fait un match à Lens, que nous avions perdu avec Strasbourg. Je m'étais rasé la tête. L'entraîneur était venu me voir et m'avait dit que c'était pour ça qu'on avait perdu. Vous vous rendez compte ?".
L'homme, qui est aujourd'hui acteur et consultant, a poursuivi son récit : "Mon frère était représentant de commerce et a perdu ses cheveux comme moi, il n'a pas osé se raser les cheveux jusqu'en 1999. Parce que si on se rasait la tête, on était une mauvaise personne, on était un skinhead. Pour moi, les cheveux sont tombés quand j'avais 21 ans. En 1993, j'ai commencé à me raser la tête. J'ai laissé repousser mes cheveux pour plaire à mon père, jusqu'à ce qu'en 1996, Gianluca Vialli (un ex-attaquant italien qui était son coéquipier à Chelsea à la fin des années 90, ndlr) me rase la tête. Nous permettions aux personnes qui avaient perdu leurs cheveux de ne pas paraître trop vieilles. En France, j'ai été l'un des premiers à le faire. Puis Fabien Barthez est arrivé".
Et cela a porté chance à la France en 1998 !
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