Dans les années 2000, Stars à domicile était l'une des émissions phares de TF1. L'émission permettait aux fans de rencontrer leurs idoles de manière totalement inattendue. Une émission qui a provoqué de nombreuses larmes et des moments inoubliables. Présentée par Flavie Flament, l'émission mettait notamment en vedette Jenifer, Nolwenn Leroy et Alizée, qui n'étaient alors que de jeunes chanteuses.
Vingt ans plus tard, alors que l'émission doit revenir le 18 février en prime time sur TF1, l'ancienne compagne de Benjamin Castaldi, qui a quitté la chaîne en 2009, s'est confiée à nos confrères de TV Mag. L'occasion pour l'animatrice de se remémorer ces belles années et de livrer quelques anecdotes.
"Treize ans ont passé. TF1 a changé. Moi, j'ai changé. Pendant ces années, j'ai fait des choses qui me plaisaient et que je voulais faire depuis longtemps. Je me suis enrichi. Ce retour est l'occasion de m'amuser, mais je ne l'intellectualise pas en me disant que je retourne dans la maison où j'ai passé dix ans ! J'ai toujours été très attachée à TF1, c'est une chaîne que j'adorais profondément et que j'ai quittée parce que j'avais besoin de m'épanouir autrement", raconte Flavie Flament.
Flavie Flament se souvient douloureusement de Jean-Luc Delarue.
"Cette émission est celle qui me ressemblait le plus. Elle a été faite sur mesure pour moi par Jean-Luc Delarue, avec qui j'étais particulièrement liée. "Stars à domicile" m'a procuré des joies incommensurables, des moments de bonheur. C'est l'émission sur laquelle les gens m'interpellent encore aujourd'hui dans la rue. Il aurait été fou de ne pas fêter les 20 ans de cette émission", a expliqué celle que l'on entend désormais à la radio sur RTL.
Pour elle, il est impossible de ne pas évoquer l'animateur décédé d'un cancer il y a dix ans : "Je pense à lui tous les jours quand je travaille. C'est lui qui m'a presque tout appris. Je garde un souvenir très fort de lui. Sur le plateau, on parle de lui tout le temps ... Quand on tournait à l'Olympia, je le voyais partout et c'était comme si je l'entendais. C'était un tandem, Jean-Luc et moi : j'étais sur scène, lui en coulisses et je l'avais dans l'oreille. Il n'était pas du tout invasif, mais il provoquait ma joie, il me soutenait, il me disait de me défouler. Il me manque beaucoup...".