C'est le coup de massue que le monde de la nuit et les fêtards redoutaient fortement depuis quelques jours. A partir de ce vendredi 10 décembre 2021, les discothèques seront fermées pendant quatre semaines. "Le virus circule beaucoup chez les jeunes et le port du masque en discothèque est difficile à faire respecter", a expliqué le Premier ministre Jean Castex lundi 6 décembre 2021. Au micro du 20H de TF1, les premières réactions ne se sont pas fait attendre et ont été assez vives : "Pour être très franc avec vous, on a essayé de forcer le respect. A chaque fois, pendant les deux premières heures de notre ouverture, nous avons essayé de dire aux gens de porter un masque. Face à tout cela, il est compliqué d'imposer le respect...", a expliqué Nicolas Ishac, patron de la discothèque La Dérive à Lille.
Thierry Fontaine, président de l'association professionnelle Umih Nuit, s'est pour sa part dit "indigné". "On ne parle pas d'une mesure, mais d'une fermeture. Nous trouvons cela totalement disproportionné", a-t-il déclaré. "Comme on n'a pas les couilles - excusez-moi du terme - d'obliger les gens à se faire vacciner, on va nous fermer", a-t-il ajouté auprès de l'AFP.
Des personnalités réagissent également à la fermeture des discothèques.
Immédiatement après l'annonce du Premier ministre de fermer les discothèques, les émissions du soir du PAF et de la radio ont réagi à cette nouvelle mesure préventive et restrictive. Dans TPMP, Kelly Vedovelli a souligné le fait que les moyens de transport restaient ouverts et présentaient, selon elle, un risque de contagion tout aussi élevé.
Cauet a également fait part de son incompréhension sur NRJ. "Je dois me faire expliquer pourquoi les clubs sont fermés alors qu'ils leur ont dit d'emmener des agents de sécurité pour vérifier les passeports sanitaires", a-t-il fait remarquer. "Ensuite, ils ont demandé de faire des tests PCR. Les gars ont fait venir des moyens pour les effectuer. Ce sont les discothèques qui ont payé. On leur a demandé tout ça, avec pour résultat qu'elles sont fermées aujourd'hui, alors qu'hier elles ont pu voir en tout 17.000 personnes aux meetings de Zemmour et Mélenchon, sans aucun carnet de santé ni masque", ajoute l'animateur, avant de conclure : "En gros, on a fermé des gens qui ont bien fait leur travail, mais ceux qui n'ont pas fait leur travail vont continuer à faire des meetings. C'est incroyable !"
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