Chaque semaine, l'émission "Ça commence aujourd'hui" sur France 2 déchaîne les passions. Le 18 janvier dernier, Faustine Bollaert a voulu mettre les petits plats dans les grands pour faire vibrer ses téléspectateurs. Pour fêter le 750ᵉ numéro de l'émission, d'anciennes figures - qui ont marqué l'émission - étaient de la partie. C'est le cas par exemple de Paul El Kharrat !
Pour rappel, le jeune homme - atteint du syndrome d'Asperger - s'était longtemps illustré dans les 12 coups de midi sur TF1. Sa culture générale et sa bonne humeur avaient conquis les téléspectateurs. Aujourd'hui encore, ses fans ne peuvent l'entendre qu'à la radio. Ces derniers temps, Paul El Kharrat n'a toutefois pas connu que des moments joyeux dans sa vie.
Dans une séquence de "Ça commence aujourd'hui", il l'a fait comprendre à Faustine Bollaert. "Je trouve ça ridicule", a-t-il déclaré à propos du tournage, ajoutant : "Nous sommes dans une émission où il y a beaucoup de sentiments et d'émotions. Si je ne me sens pas bien, je trouve cela pathétique et je suis désolé pour vous. Mais quand je ne me sens pas bien, je suis très, très dur, très, très sévère. Je ne supporte pas quand l'autre est content, heureux....".
Dans sa tirade, Paul El Kharrat n'a pas mâché ses mots : "Par exemple, quand je suis chez moi et que je vois votre émission et que ça pleure, je trouve ça ridicule. [...] Pas d'épanchement, je ne pleure pas. On a l'impression que je suis super dure". Ce à quoi Faustine Bollaert a répondu avec sagesse : "Là, un peu, mais je sais que ce n'est pas tout à fait vrai". Pour Télé-Star, l'épouse de Maxime Chattam a accepté de parler de cette séquence "non polémique".
Compatissante, Faustine Bollaert a ignoré ses tacles et s'est surtout concentrée sur son désarroi face à la caméra. "J'ai senti que ce qu'il essayait de nous expliquer n'était pas aussi violent que ses propos. Ce qu'il nous a expliqué, c'est qu'il était mal à l'aise avec les émotions", a expliqué l'heureuse mère de deux enfants, touchée par son cri du cœur. "Quand on se met à nu comme ça, il se sent en danger. Et il s'est avéré que le jour où il est venu, il était dans une phase très faible [...]. "J'avais beaucoup d'affection pour ce qu'il nous a donné sur ce plateau. À travers son malaise, on pouvait comprendre son mal-être". Des mots très justes !
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