Lors de la première édition de Face à Baba en décembre dernier, Éric Zemmour avait ouvert le bal. Le candidat à la présidentielle de 2022 s'est prêté au jeu des questions-réponses avec les pompiers, mais pas seulement. L'ex-polémiste s'est livré à une dizaine de minutes d'échanges, dont certains particulièrement tendus, comme une discussion avec le député européen et membre de la France Insoumise, Alexis Corbière. Les chroniqueurs Éric Caron, Christine Kelly et d'autres lui ont également fait face.
Aujourd'hui, Éric Zemmour va changer de casquette. Et ce, pour une bonne raison. L'écrivain fera partie du panel d'intervenants qui devront "contredire ou interroger" Jean-Luc Mélenchon, son concurrent dans la course à l'Élysée. La dernière rencontre médiatique entre les deux hommes remonte au 23 septembre dernier. Ils avaient longuement discuté et surtout abordé de très nombreux points sur lesquels ils étaient en désaccord.
Une révélation qui inquiète
Dans cette machine bien huilée, une révélation de nos confrères du "Figaro" pourrait tout chambouler. En effet, les coupures publicitaires devraient être plus longues. Plus la publicité est longue, plus le téléspectateur a tendance à se déconnecter ou à zapper. Dans le premier numéro de "Face à Baba", la chaîne C8 avait diffusé un total de six minutes de publicité, alors que la législation autorise une durée de publicité allant jusqu'à 36 minutes. L'émission de Cyril Hanouna a connu un grand succès puisqu'elle a réuni jusqu'à 2 200 000 téléspectateurs, soit une part d'audience de 10 %. La conséquence de cette décision. La décision de la prolonger pourrait affaiblir les audiences, toujours selon le site du quotidien.
Pour rappel, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, et la présidente des Républicains, Valérie Pécresse, ont refusé de faire partie des intervenants qui pourront interroger le candidat de LFI. On s'attend toutefois à ce qu'ils participent au talk-show en tant qu'invités principaux dans un avenir proche. La maire de Paris et candidate du Parti socialiste, Anne Hidalgo, a tout simplement décliné l'invitation.