Emmanuel Macron rompt enfin le silence et s'exprime sur l'affaire Nicolas Hulot

Emmanuel Macron rompt enfin le silence et s'exprime sur l'affaire Nicolas Hulot

Lors du dernier Conseil des ministres, Emmanuel Macron a pris position sur les accusations de viol portées contre Nicolas Hulot.

Depuis quelques jours, Nicolas Hulot est pointé du doigt. L'ancien ministre français de la Transition écologique est en effet accusé de viols et d'agressions sexuelles par plusieurs femmes. Ces révélations choquantes ont ébranlé le monde politique. A l'occasion du Conseil des ministres du mercredi 1er décembre, Emmanuel Macron s'est enfin exprimé sur le sujet. Selon les dernières informations du journal Le Parisien, le président de la République aurait déclaré à cette occasion : "La position du gouvernement sur ce sujet est constante. Nous n'accepterons jamais une société de l'opacité ou de la complaisance. Nous ne voulons pas non plus d'une société d'inquisition. L'enjeu est donc de faciliter et d'accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes et l'efficacité de la justice. Nous avons fait énormément pour cela et nous continuerons à agir résolument dans ce sens".

Le chef de l'Etat a donc pris position en condamnant son ancien ministre. Il a dû faire ces déclarations pour contrer les jugements qui accablent Marlène Schiappa. Il y a quelques années, la femme politique avait soutenu l'écologiste lors d'une première accusation, révélée par l'enquête du magazine L'Ebdo. Hier, sur LCI, Elizabeth Martichoux a notamment demandé à la ministre de s'expliquer sur sa prise de position. "Nicolas Hulot pour des faits qui ont eu lieu 30 ans avant que je le connaisse [...] Est-ce que c'est moi qu'on cherche ? Mais c'est une blague", s'est étonnée Marlène Schiappa.

De son côté, Gabriel Attal a tenu à souligner devant les caméras de BFM TV un fait qu'il juge important : "Il y a des témoignages supplémentaires qui s'ajoutent et qui n'étaient pas connus à l'époque", a indiqué le porte-parole du gouvernement. De son côté, Gilles Boyer a déclaré à Europe 1 : "Quand l'affaire a éclaté, Nicolas Hulot nous a donné sa position et nous a dit que les accusations ne reposaient sur rien, et à l'époque nous n'avions pas la possibilité de comparer cette version avec celle de la personne qui témoignait mais qui était anonyme. (...) Nous ne savions rien".