Dernière ligne droite pour les candidats à l'élection présidentielle. Ils ont jusqu'à vendredi pour convaincre les électeurs de voter pour eux au premier tour, le dimanche 10 avril. Les journées décisives pour chacun d'entre eux sont organisées à la seconde près. Les 12 prétendants à l'Élysée ont fort à faire pour organiser des meetings politiques, des rencontres et des interviews avec les médias.
Dimanche, Jean-Luc Mélenchon a tenu un meeting à Toulouse. Devant 25 sympathisants venus pour l'occasion, le candidat de la France insoumise a répondu à une proposition du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron. Jean-Luc Mélenchon a affirmé que son adversaire souhaitait autoriser l'apprentissage dès 12 ans. "Comment a-t-il pu avoir l'idée d'envoyer un enfant de 12 ans en apprentissage ?", a-t-il commenté sous les huées. Le message, qu'il a également relayé sur son compte Twitter, était le suivant : "Les conventions internationales l'interdisent. En France, la fin de la scolarité obligatoire est fixée à 16 ans. Personne ne va en apprentissage avant !". Invité sur France Inter lundi 4 avril, le mari de Brigitte Macron a qualifié les propos du député des Bouches-du-Rhône de "fake news".
@EmmanuelMacron : "Tout le week-end, on a relayé une fake news de Jean-Luc Mélenchon. Je n'ai jamais dit qu'il fallait envoyer les jeunes en apprentissage à 12 ans. J'ai dit qu'il fallait donner aux enfants la possibilité de découvrir des métiers. Ça n'a rien à voir avec ça "
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Inter (@franceinter) avril 4, 2022
"Tout le week-end, il y avait une fake news qui circulait et qui était relayée par Jean-Luc Mélenchon", précise le candidat à sa réélection. "Je n'ai jamais dit qu'il fallait mettre les jeunes en apprentissage à 12 ans. C'est un scandale de dire cela", a déclaré Emmanuel Macron. Il a ensuite tenu à préciser davantage sa proposition. "J'ai dit qu'à 12 ans, il fallait permettre aux enfants de découvrir des métiers, cela n'a rien à voir. C'est de permettre aux régions et aux entreprises de venir quelques heures dans les écoles". Il a ensuite annoncé que son objectif était de "mettre en place une réforme inédite de l'enseignement professionnel qui permettra aux jeunes de 16, 17 ans d'être enfin rémunérés quand ils font des stages, ce qui n'était pas possible jusqu'à présent".
Hélène Bardeau