Elle est l'une des correspondantes les plus connues du PAF. Maryse Burgot parcourt le monde depuis trente ans.
Récemment, la journaliste de France Télévisions a dû poser ses valises et sa caméra en Ukraine.
Mais sur place, un événement a particulièrement effrayé la principale intéressée. Dans le Donbass, elle a été très proche d'un tir de mortier. "Il visait le ministre de l'Intérieur ukrainien que nous suivions. Et oui, nous étions à moins de 50 mètres. C'était très violent. Le risque existe même si nous portons un casque et sommes équipés d'un gilet pare-balles. Nous avons également assisté à des épisodes très tendus dans les rues. Des Ukrainiens armés nous ont pris pour cible. Ils sont à la recherche de saboteurs et d'espions russes", a-t-elle expliqué à Télé Loisirs.
"Ça peut basculer en quelques secondes, il faut rester très calme. Un milicien était très fiévreux. Nous avons levé les bras pour montrer que nous n'étions pas armés. Et le fixeur et moi avons crié : "French press. French press !". Au bout d'un moment, ils ont baissé leurs armes", a poursuivi Maryse Burgot.