Le fossé va encore se creuser... Depuis le début de la pandémie, deux clans s'affrontent. Ceux qui croient au Covid-19 et ceux qui pensent que nous sommes manipulés et que le virus n'existe pas. En conséquence, de nouvelles catégories sont nées de cette situation : ceux qui sont en faveur du vaccin et les "anti-ex". Une guerre entre deux groupes qui fait rage et qui semble ne pas avoir de fin. Surtout lorsque les politiciens font des annonces qui n'ont ni sens ni raison et proposent des mesures qui ressemblent à une dictature... Ce n'est un secret pour personne qu'une accélération de la campagne de vaccination devrait contribuer à ralentir la pandémie et peut-être même à y mettre fin. C'est la raison pour laquelle le gouvernement a pris de nouvelles mesures pour freiner la maladie. Mais d'autres politiciens souhaitent que les choses aillent plus vite et n'hésitent pas à réclamer des mesures beaucoup plus "drastiques".
Pour preuve, Christian Estrosi, le maire de Nice, qui a fait une proposition mondaine sur BFM TV le jeudi 13 janvier. "Ceux qui ne sont pas vaccinés devraient être confinés chez eux dans les mêmes conditions qu'en mars et avril 2020", a-t-il d'abord déclaré, avant d'aller plus loin en demandant que les personnes non vaccinées "n'aient pas droit à l'assurance chômage", comme l'ont souligné nos confrères de Closer. Il a rejoint le parti Horizons, fondé par l'ancien Premier ministre Edouard Philippe.
Il a notamment accusé : "Si on pousse la société à prendre de tels risques, il faut en payer le prix. Les personnes non vaccinées représentent une menace pour notre pays". Que l'on ait l'impression ou non que les non vaccinés n'aident pas le pays dans cette situation, il faut peser ses propos. Et Christian Estrosi ne semble pas l'avoir vraiment fait lors de son passage sur BFM TV... Il ne fait aucun doute que son intervention du 13 janvier va susciter une vive réaction.
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