En 2018, Clémentine Sarlat quittait la rédaction de France Télévisions avec fracas. En plein mouvement #MeToo, la jeune femme avait révélé qu'elle avait été victime de harcèlement et de remarques sexistes de la part de ses collègues, car elle travaillait dans le monde du sport. Bien que la journaliste ait pris soin de ne pas citer de noms, elle avait pris la décision de démissionner de son poste de présentatrice de l'émission Stade 2.
Quatre ans après son départ, la journaliste a pu rebondir et anime désormais un podcast intitulé "Matrescence", consacré à la maternité, qui connaît un franc succès. Dans une interview accordée à L'Équipe Magazine, la journaliste a expliqué qu'en 2018, France Télévisions avait tenté en vain de donner le goût des podcasts. "Ils ont trouvé l'idée mauvaise. Bon, en même temps, ça commençait à peine à se développer en France. Mais j'avais fait ce constat : une interview télévisée ne dure que deux ou trois minutes. Et j'ai toujours eu l'impression de rester à la surface des choses. Pourtant, c'était toujours très enrichissant d'avoir de longues discussions avec les sportifs en dehors de l'émission", avoue-t-elle.
La journaliste de 34 ans explique également qu'elle s'épanouit davantage dans son nouveau travail, notamment parce qu'elle peut intervenir à toutes les étapes de la production : "Dans une rédaction, on doit composer avec de nombreux chefs, des ordres et des contraintes. Ici, on prend ses propres décisions, en toute confiance. Que le résultat soit bon ou non, cela fait du bien", dit-elle.
Clémentine Sarlat, mère de trois enfants nés de sa relation avec le rugbyman Clément Marienval, est donc bien placée pour parler de la maternité, et plus de 7 millions de personnes l'ont déjà écoutée. Non seulement la journaliste est plus épanouie, mais elle a assuré qu'elle gagnait mieux sa vie avec son podcast qu'en tant que présentatrice sur France Télévisions. Un point de plus pour ne pas regretter son départ du groupe.