Après une longue absence du petit écran, Christophe Dechavanne a fait son retour dans un épisode inédit de Capitaine Marleau avec Corinne Masiero. Une expérience qu'il n'est pas prêt d'oublier puisqu'il en garde un excellent souvenir. Il ne peut cependant pas en dire autant de ses précédentes apparitions sur les plateaux de tournage. Invité de l'émission Télématin diffusée sur France 2 le jeudi 7 avril, Christophe Dechavanne a fait d'étonnantes révélations sur ses aventures cinématographiques. Conscient d'avoir beaucoup travaillé pour se glisser dans la peau de son personnage pour son premier film, il a avoué ne pas avoir été soutenu, voire même "humilié".
Les révélations de l'ancien animateur de télévision ne sont pas très agréables à entendre. "Pour le premier film que j'ai fait il y a douze ans, je n'avais pas assez travaillé, si bien que lorsque je parlais, je pensais à la phrase suivante... Et pour le deuxième, je jouais mieux, mais j'étais constamment humilié", avoue-t-il. Selon Christophe Dechavanne, "le réalisateur lui voulait du mal", ce qui a "compliqué" le tournage.
Christophe Dechavanne : "Ils savent où me trouver" !
Christophe Dechavanne n'a pas voulu dévoiler le nom du réalisateur en question. Il est toutefois possible que l'acteur fasse référence à sa participation aux téléfilms Hubert et le Chien en 2007 ou Le vol de famille de Pierre Boutron (2008). Pour son grand retour dans la famille du cinéma dans la série Capitaine Marlo, Christophe Dechavanne a fait en sorte d'être à la hauteur de la tâche en améliorant son jeu d'acteur. "J'ai beaucoup travaillé parce que je voulais arriver aussi bon qu'inattaquable. Que je joue bien ou mal ensuite, c'est une autre histoire", dit-il. Un métier difficile, très différent de celui d'animateur. "Mais être moi-même en disant des choses qui viennent de là, mais qui ne sont pas de vous, c'est... C'est un métier", admet-il. Il ne cache d'ailleurs pas que les demandes d'informations sur sa personne se font plus rares. "Tout le monde a mon numéro, mais ça ne sonne pas. Au bout d'un moment, on ne se fait plus d'illusions. Je me suis donné trois ans il y a deux ans et demi [...] Donc je pense que c'est bon. S'ils ont besoin de moi, ils savent où me trouver". En décembre 2020, Christophe Dechavanne avait confié à Europe 1 qu'il "n'abandonnait pas" et promis de "se battre" pour obtenir le métier de ses rêves.
Hélène Bardeau