Tout le monde connaît Charles Aznavour, qui enchante avec ses textes et ses nombreuses chansons cultes. Mais un peu moins connaissent le côté sombre de l'artiste. Ou du moins cette addiction qui aurait pu l'emporter bien plus tôt qu'en octobre 2018. L'interprète de La Bohême a en effet connu de nombreux problèmes d'alcool, comme le racontent le pianiste Erik Berchot et l'éditeur Gérard Davoust dans le livre Aznavour vu de dos, à paraître le 19 mai.
Le livre lève le voile sur l'addiction dont l'artiste a longtemps souffert, et nos confrères de Télé-Loisirs ont dévoilé quelques passages du livre. Dans l'un de ces passages, il est mentionné comment Charles Aznavour a rendu visite à un médecin dans les années 1950, alors qu'il se trouvait de l'autre côté de l'Atlantique, au Québec. Il n'allait pas bien, il se sentait mal". Inquiet, il a pris rendez-vous avec un médecin. Le médecin l'a examiné et lui a posé des questions", raconte l'un des auteurs, qui précise que le médecin a demandé à cet homme, qui nous a quittés il y a plus de trois ans déjà, ce qu'il avait l'habitude de boire. Il lui aurait répondu : "Un peu de tout, mais surtout du whisky".
L'alcool, un vrai danger pour Charles Aznavour
Le médecin s'est alors dirigé vers son armoire, qui contenait "une multitude de mignonnettes", pour en proposer une à son patient : "Profitez-en, goûtez-la, parce que si ce n'est pas la dernière que vous buvez, je ne vous donne pas plus de trois mois à vivre", lui aurait-il dit. Pris de panique, Charles Aznavour aurait refusé l'offre. Prévenu des risques, il aurait arrêté de boire avant de "recommencer bien plus tard, il buvait modérément, raisonnablement, sans jamais dépasser les bornes".
Ce n'est qu'"une des rares fois" où Charles Aznavour était à Saint-Tropez qu'il s'est autorisé quelques gorgées du breuvage dont il avait combattu l'addiction pendant tant d'années. "La rechute avait pris la forme d'une bouteille de champagne. Là, il avait vraiment bu un verre de trop", se souvient Gérard Davoust. Un problème d'alcool qui aurait pu être bien plus grave si l'artiste n'avait pas freiné sa consommation au bon moment.
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