"Ça ne s'arrête jamais" : Sheila est désemparée face à une rumeur sur sa sexualité qui la hante depuis des années !

"Ça ne s'arrête jamais" : Sheila est désemparée face à une rumeur sur sa sexualité qui la hante depuis des années !

Dans "C à vous", Sheila a eu l'occasion de répondre une nouvelle fois à une rumeur sur sa sexualité qui la hante depuis des années ! La chanteuse est convaincue que la rumeur continuera même après sa mort.

En 1964, alors que sa carrière débute à l'âge de 18 ans, Sheila fait la une de France Dimanche ! Les titres étaient très clairs : "Sheila, est-ce un homme ? Une rumeur qui, selon la chanteuse, a été lancée par son producteur de l'époque, Claude Carrère. Pour Sheila, c'était une descente aux enfers.

Tout au long de sa carrière, elle a été hantée par cette rumeur. Elle a donc décidé d'en faire une chanson intitulée "La rumeur", qui figure sur son nouvel album, une réédition de l'album "Venue d'ailleurs". Les paroles parlent d'elles-mêmes : "Je ne suis pas celui qui chante, ni celui à qui on raconte. En couverture de France Dimanche, pas de fumée sans feu (...) La rumeur est une mort lente qui condamne Annie (le vrai nom de Chanel) à la vie.

"La personne qui souffre de la rumeur vit comme un animal traqué".

Invitée de l'émission "C à vous" le mercredi 27 octobre 2021 pour promouvoir cet album, Sheila a eu l'occasion de répondre à nouveau à cette douloureuse rumeur. "Est-ce que c'est quelque chose qui ne veut pas partir ?", demande Anne-Elisabeth Lemoine à son invité du jour. "Non, et je suis sûr que le jour où je partirai, il y aura encore quelqu'un qui dira : "Mais je connaissais très bien l'ami de l'ami du docteur". Parce que c'est ça une rumeur, ça ne s'arrête jamais", a répondu la mère de feu Ludovic Chancel.

Sheila a poursuivi en expliquant pourquoi il était si important pour elle d'écrire une chanson sur cette rumeur. "Je voulais raconter mon histoire, je voulais que les gens comprennent ce que j'ai vécu. Mais je l'ai aussi fait par rapport aux enfants d'aujourd'hui. Les rumeurs se propagent à une vitesse folle sur les médias sociaux. Nous pouvons le voir, il y a des enfants qui se suicident parce que nous ne comprenons pas. La personne victime de la rumeur vit comme un animal traqué. Vous ne savez pas à qui parler, vous voulez juste vous cacher", a-t-elle déclaré sur France 5. Un témoignage poignant.

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