Michel Sardou n'est pas seulement connu pour ses nombreux tubes qui ont traversé les époques, mais aussi pour sa répartie et ses prises de position toujours très assumées. Le chanteur assume ses propos, qu'il débite avec beaucoup d'assurance, et son aversion pour le politiquement correct. A ses débuts, il s'est même attiré les foudres de certains observateurs qui lui reprochaient de défendre certaines positions un peu limites. "A l'époque, j'étais le seul à aborder des sujets et à défendre des points de vue différents de ceux des autres chanteurs de ma génération. Bien sûr, j'étais le premier à être attaqué. Dès que l'on sort de la norme, on est attaqué, c'est évident. Cela s'est calmé. Maintenant, je fais partie des meubles. On ne m'attaque plus pour ça", a-t-il expliqué dans une interview à la Nouvelle République.
"Je n'ai jamais été raciste de ma vie ! Et pas réac non plus ! Je m'en fous. Ils peuvent le dire, mais ils sont stupides. Je ne suis pas raciste, jamais de ma vie ! Je suis un libéral. J'étais plus gaulliste que communiste [...], mais ça s'arrête là. Mes chansons sont des chansons et ne sont que des chansons. Ce n'est pas plus important que ça. Une chanson, ça sert à marcher, ça sert à danser, ça sert à rêver. Ça ne sert pas à être élu", martèle le chanteur.
Michel Sardou se lâche en direct sur RTL.
Le mercredi 26 janvier 2022, jour de ses 75 ans, Michel Sardou est apparu dans l'émission Les auditeurs ont la parole sur RTL. Interrogé par Pascal Praud, le chanteur a dit tout ce qu'il pensait des changements sociétaux et aseptisés qui ont, selon lui, modifié la façon de vivre. "J'appartiens à une génération qu'on regrette. Ma génération, ma jeunesse, est regrettée par beaucoup de gens, comparée à la jeunesse d'aujourd'hui. A l'époque, quand on se baladait dans les villes et qu'on donnait des concerts, c'était l'effervescence et on sentait que les gens étaient beaucoup plus détendus et heureux", commence-t-il avant d'enchaîner : "Cette époque est une merde, il faut être honnête ! On ne peut plus conduire vite, on ne peut plus boire, on ne peut plus fumer, on ne peut plus rien faire", conclut-il.