Chaque week-end, Nikos Aliagas présente sur TF1 un nouveau numéro de "50 minutes Inside" pour le plus grand plaisir des téléspectateurs. Cette semaine, l'humoriste Booder a été mis à l'honneur dans la célèbre émission. Face à la caméra, la star a évoqué ses anciens problèmes de santé. "Je vis ma deuxième vie. Je ne devrais pas être ici, je suis ici. Je suis né en été 78 dans un village marocain. J'ai eu une bronchiolite très aiguë. J'avais de grandes difficultés à respirer. J'avais un asthme très prononcé. A cette époque et dans ce village, on ne connaissait pas ce genre de maladies. Quand le médecin, qui était aussi mécanicien et électricien, m'a vu, il a dit à ma mère : "Cet enfant ne survivra pas à l'hiver", a avoué l'acteur principal Nikos Aliagas.
Dans une toute autre séquence, Booder a également parlé de son apparence "atypique", qui lui a parfois valu des moqueries. Face aux critiques, l'acteur préfère toutefois en rire. De plus, il utilise habilement l'autodérision pour se moquer de lui-même. Un comportement qui a souvent déstabilisé ses détracteurs. "J'ai cette force d'être vif depuis que je suis tout petit", a analysé Booder. "Dans les quartiers populaires, il y avait deux choses. Soit on est bon à la bagarre, soit on est bon à la médisance".
Dès son plus jeune âge, le sidekick de Jamel Debbouze a décidé de ne jamais se laisser abattre. Cette tactique a porté ses fruits puisqu'il a "rarement été attaqué sur son physique" : "J'en ai fait une force et j'en parle sur scène. Je me trouve très beau. Je n'ai aucun problème avec mon apparence", a expliqué Booder, qui "rit de ce que les gens pensent quand ils le regardent".
Une philosophie de vie qui n'est pas donnée à tout le monde. "Je pense à tous les petits enfants qui n'ont pas cette force, qui se font harceler à l'école parce qu'ils sont un peu plus ronds que les autres, ou parce qu'ils ont des yeux qui ne sont pas comme les autres", a complété le nouveau papa, qui semble également satisfait de sa vie privée : "Je pense qu'on est beau dans les yeux de celui qui nous regarde [...] ; "Je dis : 'Quand ne se sent-on pas beau ? C'est quand on n'a pas de trésor". Le message est passé !
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