En cette période de campagne présidentielle, Emmanuel Macron est sur tous les fronts. Comme d'innombrables autres candidats, le président sortant utilise les réseaux sociaux pour jeter un coup d'œil dans les coulisses de ses apparitions officielles. Toutefois, le mari de Brigitte est assez critique à l'égard de certaines plateformes... Comme par exemple Facebook (Meta).
En 2018, l'homme politique a eu l'honneur de rencontrer le fondateur de l'entreprise, Mark Zuckerberg. Mais cette semaine, face aux journalistes du Point, l'ancien ministre de l'Économie a clairement indiqué qu'il n'était pas opposé à l'idée d'un "démantèlement" du célèbre réseau social... Afin d'étouffer son influence auprès des internautes.
"Il y a d'abord la question des réseaux sociaux. Beaucoup d'entre eux sont aujourd'hui américains. Il ne faut pas hésiter à envisager le démantèlement de ceux qui sont en situation de monopole et à les réguler", a déclaré Emmanuel Macron à nos confrères.
"Sur les réseaux sociaux, on peut tuer les réputations"
Dans son discours, le candidat à la présidentielle a également évoqué implicitement l'exploitation des données des utilisateurs. Pour rappel, Meta possède WhatsApp, Messenger, Oculus, Instagram et Facebook. Au quotidien, la concurrence a du mal à lui faire de l'ombre...
"Sur les réseaux sociaux, on peut tuer des réputations, diffuser de fausses nouvelles, pousser des gens au suicide", a mis en garde Emmanuel Macron, qui souhaite également interdire l'anonymat sur Internet. "Quand on lit ce que pense Mark Zuckerberg par exemple, ou encore Elon Musk qui est devenu actionnaire de Twitter et qui est libertarien, on se rend compte qu'ils ont aussi une vision du monde. La société qui se forme ainsi n'est pas toujours démocratique.
Sur la toile, cette dernière sortie a suscité de vives réactions : "Forcément, c'est un média qu'il ne peut pas manipuler", "Bienvenue en Corée du Nord", "Encore un moyen de museler le peuple, encore une atteinte aux libertés, et ça continue, et il y en a encore qui votent Macron, ça me fait chier", "Il se croit en Chine", "Encore une liberté d'expression qui dérange, et continuons dans cette direction", "Ouuuuh, le dictateur s'exprime", "La démocratie est en danger. Nous devons agir". Reste à savoir si Emmanuel Macron fera marche arrière sur ses propos...
La rédaction.
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