Attentat du 13 novembre : cette photo choquante du bras d'une victime est à vendre

Attentat du 13 novembre : cette photo choquante du bras d'une victime est à vendre

La radio d'une des victimes de l'attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan a été mise en vente par un médecin sur une plateforme spécialisée dans la vente de FNT. C'est ce qu'a révélé le média Médiapart samedi 22 janvier.

Le 13 novembre 2015 a été une journée terrible et tragique. Un événement meurtrier a bouleversé le paisible quotidien des Français. Ce soir-là, plusieurs attaques terroristes ont eu lieu simultanément à Paris. Le Bataclan a été assiégé par des terroristes. Plusieurs personnes sont mortes, mais certaines ont pu s'échapper sans dommages physiques ou psychologiques. Ce triste événement fait à nouveau parler de lui suite aux révélations de Médiapart le samedi 22 janvier 2022.

Médiapart a révélé que la radiographie d'une des victimes de l'attentat du Bataclan avait été mise en vente par un médecin sur un site spécialisé dans la vente de FNT. La radiographie montre un avant-bras transpercé par une balle qui se trouvait encore dans le corps de la victime. Le "produit" est présenté par le chirurgien avec une référence au contexte de la radiographie : "41 (victimes) ont été orientées vers notre centre, le Centre hospitalier universitaire européen Georges-Pompidou, et 22, nécessitant une intervention chirurgicale, ont été hospitalisées".

"Du 14 novembre à 0h41 au 15 novembre à 1h10, 23 interventions chirurgicales ont été pratiquées sur 22 blessés. Parmi ces patients, j'ai personnellement opéré cinq femmes, dont ce cas. Cette jeune patiente, qui a perdu son petit ami lors de l'attaque, présentait une fracture ouverte de l'avant-bras gauche avec une balle de kalachnikov restante dans les tissus mous", a également écrit l'auteur de l'annonce. Le prix de la radiographie était de 2776 euros.

Médiapart a contacté le médecin, qui aurait "éclaté de rire". "Je n'ai pas vendu cette photo ! D'ailleurs, je ne suis pas sûr de la vendre", a-t-il ajouté. Par la suite, le médecin aurait "regretté" son acte. L'AP-HP dénonce une "publication particulièrement problématique, choquante et indécente" et annonce avoir "saisi les ministres disposant du pouvoir disciplinaire".