En février dernier, Vladimir Poutine a pris acte de l'invasion de l'Ukraine par ses troupes militaires. A ce jour, des milliers de citoyens ont fui le pays. Sans surprise, le bilan humain et matériel est extrêmement lourd. Outre les villes dévastées, le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a indiqué que 977 civils avaient été tués et 1594 blessés.
Dernièrement, une toute autre nouvelle a horrifié les Nations unies et les médias internationaux. Le dimanche 3 avril, d'innombrables corps ont été retrouvés à Boutcha après le départ des troupes russes. Les images choc ont fait le tour du monde. "Les informations en provenance de cette région et d'ailleurs soulèvent des questions graves et inquiétantes sur d'éventuels crimes de guerre et de graves violations du droit humanitaire international ainsi que de graves violations des droits de l'homme", a déclaré Michelle Bachelet, chef du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, dans une déclaration.
En France, le conflit fait tristement la une d'innombrables médias. C'est également le cas sur TF1. Dans le journal de 13 heures du week-end, Anne-Claire Coudray interpelle régulièrement les téléspectateurs sur le sujet. La situation de crise ne lui sort jamais de la tête. La mère d'Amalia a d'ailleurs fait quelques confidences dans les colonnes de Télé Star, lundi 4 avril 2022.
"J'ai moi-même eu du mal à continuer à mener une vie normale. Ces personnes avaient la même vie que nous il y a quelques semaines, des enfants qui portaient les mêmes anoraks que les nôtres... Les voir défiler par millions dans les rues a été un choc", a analysé le collègue de Gilles Bouleau. De plus, son beau-frère - qui s'illustre dans son métier de cameraman - est parti à la guerre en territoire ennemi. Une situation difficile pour toute sa famille. La peur est présente en permanence. "Je me suis surprise à avoir franchement hâte qu'il rentre à la maison", a avoué Anne-Claire Coudray, non sans amertume.
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