Ouvrez les yeux, Afida Turner sort à nouveau les griffes, cette fois-ci sur les scènes parisiennes. La belle-fille de Tina Turner revient donc sur les traces de ses débuts, dans la ville où elle a écrit ses premiers textes et fait ses premiers pas dans le monde parfois impitoyable du show-business. "De toute façon, c'est un business de requins. Il n'y a que des promesses, on est exploité au maximum et quand on a besoin d'un service, il n'y a plus personne. C'est malheureusement un milieu très, très malsain", a-t-elle raconté à nos confrères de France Dimanche.
La chanteuse se produira au Théâtre de Trévise, dans le 9e arrondissement de la capitale. Elle prendra les traits d'Ina Star, une artiste sur le déclin qui a de plus en plus de mal à cacher sa vie privée chaotique à son public. Un matin, en ouvrant le journal, elle lit qu'elle a annoncé son départ. Elle n'en a aucun souvenir. S'agissait-il d'un déni ? Une intrigue orchestrée par son attaché de presse ? De son faux fiancé ? Par la maîtresse de ce dernier ? L'univers d'Ina Star et des années 90 est à découvrir dans une pièce de Baptiste Souriau intitulée Requiem pour une conne.
"Je n'ai pas du tout peur".
A quelques heures de sa première, le lundi 17 janvier 2022, Afida Turner s'est confiée à nos confrères de France Dimanche. L'occasion pour la tigresse de rappeler que le métier d'actrice a toujours fait partie de sa carrière d'artiste. "J'ai fait le Cours Florent de mes 19 ans à mes 21 ans et j'ai payé quelques cachets à Canal + à la même époque, notamment dans la série culte "H". J'ai toujours aimé le cinéma, mais c'est surtout le contact avec le public que j'aime, que ce soit par le cinéma ou par la musique. Je ne me suis pas inventé un métier. Même si le public m'a connue à travers une émission très populaire, j'avais un métier à la base", explique-t-elle.
Et comme elle est sur le point de monter sur scène, Afida Turner n'a pas de temps à perdre dans des guerres picrocholines avec ses détracteurs : "J'ai fait des clips, j'ai fait trois albums, j'ai travaillé pour Canal +, ils ne savent rien de tout ça. Même si j'ai passé trois semaines dans une émission pour sortir un clip, où est le problème ? Le problème, c'est que quand on vient d'un milieu défavorisé et qu'on est métis, on ne vous facilite pas la tâche, on vous met dans une case. Comment expliquez-vous qu'après 22 ans dans le monde de la musique, je remplisse encore des salles de concert sans avoir de maison de disques ? Je n'ai rien à prouver, je veux juste faire mon métier et jusqu'à présent, ça a marché".
https://twitter.com/AfidaTurner/status/1471172681697349637
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