Pendant des années, entre 1996 et 2008, Adeline Blondieau a joué le rôle de Caroline Drancourt dans la série culte "Sous le soleil". A l'époque, l'émission était si populaire que les actrices principales, Adeline Blondieau, Tonya Kinzinger et Bénédicte Delmas, gagnaient un demi-million d'euros pour leurs contributions...
Après avoir quitté la série, l'ex-femme de Johnny Hallyday a poursuivi sa carrière d'actrice en jouant dans les séries "Section de recherches" et "Femme de loi", avant de reprendre son rôle dans "Sous le soleil" en 2013. Quelque temps plus tard, Adeline Blondieau quitte le monde de la comédie et commence à travailler comme scénariste pour la bande dessinée. En 2019, une autre reconversion professionnelle a suivi : la mère de famille a ouvert son cabinet de sophrologie.
Sur Instagram, la vieille star de 51 ans vient de prendre la parole : "Je dois avouer que le changement de profession à la cinquantaine m'a sans doute épargné la violence des diktats concernant l'esthétique de la femme à l'écran. Lorsque j'étais actrice, j'ai ressenti cette pression à partir de 30 ans. Le regard scrutateur des producteurs, à l'affût de la ride, signe de vieillissement. Je ne me sentais pas concernée, les rides font partie de la vie", a-t-elle déclaré.
"Je préférerais ne pas avoir de rides"
"A 33 ans, on m'a clairement demandé de me faire injecter du Botox, les lèvres, le contour des yeux et si je ne pouvais pas aussi lisser mon front pour impressionner le cameraman... J'ai refusé, effrayée, car je ne trouvais pas cela justifié. 33 ans, que pouvait-on me demander à 40 ans ? Avait-on autre chose à me reprocher que le début d'une ride ? Non", racontera-t-elle plus tard.
Déçue par ces exigences, Adeline Blondieau aurait décidé de changer de voie après ces désaccords : "Pour moi, le visage d'une actrice doit exprimer des émotions, et comment le faire avec un visage figé ? Je voulais transmettre des émotions et incarner des personnages, pas être lisse. Premier grand désaccord avec ce métier".
"En changeant de vie, j'ai aussi modifié les paramètres esthétiques, plus en phase avec ce qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur, orienté tête, corps, cœur. Cela me permet d'accueillir ma vieillesse de manière plus simple et plus globale. Bien sûr, je préférerais ne pas avoir de rides, mais j'ai plus peur d'être opérée que de vieillir ! Et je m'efforce de mûrir autant que possible. Vieillir est un privilège", a conclu l'actrice.
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